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Dans les années 1930 et 1950, les jeunes et belles actrices sous contrat avec les studios hollywoodiens n’avaient pas le droit de tomber enceintes. Car, selon la logique de l’époque, un sex-symbol ne peut pas être mère.
Mais cela n’empêchait évidemment pas les actrices d’avoir des « accidents » et de tomber enceintes. C’était aussi le cas de Bette Davis, Joan Crawford, Judy Garland, Tallulah Bankhead, Jeanette McDonald, Lana Turner ou Dorothy Dandridge.
Il y eut cependant des moments où les actrices refusèrent d’avorter. C’était le cas de Loretta Young, une star de la Fox tombée enceinte de Clark Gable sur le tournage de « L’Appel de la forêt » en 1934. Fervente catholique, elle ne pouvait envisager l’avortement. Elle décida alors de garder l’enfant mais de cacher son existence. Lorsqu’elle ne put plus cacher sa grossesse, elle fit semblant de se rendre en voyage en Angleterre.
Une fois l’enfant née, elle fut confiée à un orphelinat et passa 19 mois séparée de sa mère avant que celle-ci n’annonce officiellement qu’elle voulait adopter un enfant et la reprenne ainsi. Le stratagème fonctionna et la réalité de cette naissance ne sera connue que bien des années plus tard- première photo.
Il est à noter que le mariage était également quelque chose que les studios ne souhaitaient pas pour leurs idoles féminines.
Les contrats des actrices incluaient généralement une clause leur interdisant de se marier sans l’accord du studio.
Jean Harlow avait une telle clause dans son contrat, ce qui l’empêchait d’épouser William Powell – deuxième photo.