Les pluies torrentielles de la mousson provoquent des dégâts meurtriers en Asie du Sud, comme le révèlent des données officielles mardi.
Depuis juin, au moins 650 personnes ont été retrouvées mortes en Inde, au Pakistan et au Népal du fait de ces événements extrêmes. Les catastrophes naturelles liées à la météo sont courantes sur cette période s’étendant de juin à septembre. Mais selon des experts, le dérèglement climatique augmente leur gravité et leur fréquence.
En Inde, le service météorologique du pays a mis en garde cette semaine contre des «pluies violentes» dans l’essentiel des Etats du sud et du nord-est. Au nord, dans le district d’Una dans l’Etat d’Himachal Pradesh, une brusque montée des eaux a tué neuf personnes ces derniers jours. Deux autres étaient encore recherchées mardi par des secouristes.
La semaine dernière, des inondations ont ôté la vie à 17 personnes dans l’Etat d’Uttar Pradesh. Des glissements de terrain ont également fait plus de 200 victimes en juillet dans l’Etat méridional du Kerala. Et les exemples ne s’arrêtent pas là.La situation est également alarmante au Pakistan.
Depuis l’arrivée des pluies en juillet dans ce pays voisin de l’Inde, la mousson a tué 178 personnes dont 92 enfants, d’après l’autorité en charge des catastrophes naturelles.Même situation au Népal, où l’on dénombre 171 décès dont 109 dans des glissements de terrain, depuis le début de la mousson. Plus de 40 individus sont portés disparus et au moins 200 habitants ont été blessés. Et dans le district de Chitwan, deux autocars ont été emportés par les eaux d’une rivière mi-juillet lors d’un glissement de terrain, faisant une cinquantaine de victimes.