Bénin : Les mutins avouent, l’AES citée au cœur du complot

À Cotonou, les premiers interrogatoires des mutins arrêtés après la tentative de coup d’État du 7 décembre confirment les soupçons initiaux. Dès les premières heures du putsch avorté, plusieurs sources pointaient déjà la responsabilité directe de l’Alliance des États du Sahel (AES). Les révélations qui émergent désormais des auditions menées par les services de renseignement béninois renforcent cette thèse.

Selon le journaliste Serge Daniel, les putschistes avaient reçu un plan d’action détaillé, élaboré dans la logique russafricaine qui inspire les régimes militaires sahéliens. Ce plan prévoyait notamment :

  • la coupure du signal des principaux médias internationaux,
  • la dissolution immédiate des partis politiques,
  • le basculement stratégique vers Moscou, désignée comme futur « partenaire central » du Bénin,
  • et l’adhésion du pays à l’AES, une fois le pouvoir renversé.

Ces éléments concordent avec les informations recueillies par plusieurs sources sécuritaires à Cotonou, qui évoquent depuis plusieurs jours une implication structurée et assumée de l’AES dans la tentative de déstabilisation.

Le pot aux roses est désormais découvert : les mutins reconnaissent l’existence d’un soutien extérieur et d’un agenda politique aligné sur les intérêts des juntes sahéliennes. Une vérité qui explique la virulence des communicants pro‑AES, toujours prompts à inciter les Béninois à la révolte et à s’en prendre à tous ceux qui ont contribué à faire échouer leur projet.

Malgré cette campagne de désinformation, les institutions béninoises ont tenu bon, préservant la stabilité du pays face à une opération orchestrée depuis l’extérieur.

Komla AKPANRI
Komla AKPANRI

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