Une lettre du Colonel à la retraite Moumouni Hamidou circule sur les réseaux sociaux dans laquelle il interpelle le Président du CNSP Abdourahamane Tiani sur les pressions fiscales que subissent les Opérateurs économiques nigériens au Port Autonome de Cotonou sous l’oeil complice du Président Patrice Talon.
Une lettre qui fait ressortir clairement toutes les charges inutiles qui pèsent sur les Opérateurs économiques nigériens et qui ont malheureusement des répercussions sur le contribuable nigérien. A lire cette lettre on peut se demander pourquoi ces commerçants nigériens tiennent mordicus à rester dans ces ports au lieu de réfléchir à une autre alternative plus clémente pour le Niger.
A dire que certains compatriotes insultaient vertement ceux qui demandent au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie Cnsp de renégocier les conditions d’une réouverture de la frontière entre le Niger et le Bénin. Ces charges supplémentaires sont directement ressenties sur le panier de la ménagère. Ceux qui pensent que tout se passe très bien au niveau du Port Autonome de Cotonou se trompent lourdement, c’est tout simplement ignoble et ne se justifie absolument pas.
Pour nous autres qui ne sont pas des commerçants, nous pensons que la réouverture de la frontière doit se faire après avoir pris langue avec les autorités béninoises pour supprimer toutes les taxes douanières inutiles et qui font que les denrées alimentaires nous coûtent excessivement chères au Niger. On peut pas fonder un partenariat sur des bases artisanales. Se réveiller un matin et inventer des taxes juste parce que Dieu a fait que vous êtes un pays avec littoral. Si le CNSP peut écouter le peuple nigérien, les relations bilatérales avec le Bénin devraient être suspendues pour plusieurs années et chercher d’autres solutions adaptées au contexte actuel.
Le Togo nous a accueilli à bras ouverts et donc les relations entre le Niger et le Togo doivent être renforcées. C’est l’unique moyen de sauvegarde de notre patrie. Pour le pétrole nigérien qui est acheminé vers le Bénin il faut des clauses claires pour que le Niger ne soit pas grugé à nouveau par Patrice Talon. Dans tous les cas c’est un commerçant qui n’a que ses intérêts égoïstes à défendre.
