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Lors d’une déclaration relayée par plusieurs médias béninois, dont ORTB, 24 Heures au Bénin et Banouto, le président Patrice Talon est revenu en détail sur l’attaque survenue à Togbin, attribuée dans certains récits à une prétendue “agression russafricaine”. Le chef de l’État a tenu à clarifier les responsabilités et à dissiper les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux.
Selon les propos rapportés par ces plateformes d’information, Patrice Talon a affirmé que la Garde Nationale n’est en aucun cas impliquée dans l’opération.
« Ce n’est pas la Garde Nationale qui a opéré l’attaque. Ce n’est ni le commandement, ni le sous-commandement. Ce sont quelques égarés, manipulés par des nostalgiques et des jaloux », a-t-il déclaré.
Le président a également précisé que tous les militaires présents dans le camp de Togbin n’étaient pas associés aux mutins. Plusieurs jeunes soldats en formation auraient été entraînés malgré eux dans le mouvement. Toujours selon les informations relayées par les médias locaux, certains soldats auraient abandonné leurs postes dès le premier assaut :
– certains se seraient changés en civil avant de s’enfuir à moto,
– d’autres auraient escaladé le mur du camp pour échapper aux affrontements.
Patrice Talon a expliqué que les forces loyalistes n’avaient pas engagé de poursuite afin d’éviter un bain de sang, les mutins étant armés. Des armes auraient d’ailleurs été retrouvées abandonnées dans les bas-fonds de Togbin, selon les éléments communiqués par les autorités.
Le chef de l’État a également assuré que toutes les unités de l’armée béninoise avaient renouvelé leur allégeance à la Garde Républicaine, demandant des instructions claires pour la suite des opérations. Les véritables auteurs de l’attaque seraient, d’après lui, « au plus une quinzaine ou une vingtaine ».
Ces déclarations, largement reprises par ORTB et Banouto, visent à clarifier les responsabilités et à rassurer l’opinion publique alors que plusieurs spéculations circulaient sur l’origine et l’ampleur de l’incident.
