La légende de la fortune de Behenzin avait dépassé les frontières et les Européens qui avaient leurs comptoirs commerciaux à Ouidah au 19ème siècle entendaient de fabuleuses histoires raconté par les indigènes.
Bon nombre des tirailleurs sénégalais et des soldats de la légion étrangère qui composaient la colonne punitive de Dodds, n’avait qu’une seule envie, atteindre Abomey et le fabuleux trésor du roi Béhanzin.
Ce qu’ils ignoraient, c’est que les titres de » père des richesses (DOKÙNON), roi des perles ( DJÈ HO XU)etc… »
des souverains dahoméens tenaient plus du spirituel, de l’immatérialité que d’une quelconque caisse remplie d’or, de perles et de pierres précieuses.
Une fois rendu à Abomey, leur déception fut grande de ne trouver que des pagnes, des meubles, quelques bibeloteries, et une impressionnante collection de liqueurs occidentales.
Les soldats de la colonne de Dodds firent fouiller le palais de Béhanzin centimètres par centimètres à la recherche de l’hypothétique trésors.