Burkina Faso: Azali Assoumani condamne la participation de Umaro Sissoco à la campagne de déstabilisation

Le Tweet du Président en exercice de la CEDEAO, M. Umaro Embalo Sissoco, qualifiant le drame de Karma de génocide, sans présenter des condoléances aux pays frères, reste toujours incompréhensible pour plusieurs Chefs d’institutions internationales. Après la réaction farouche des panafricanistes, le Président de l’Union Africaine, Azali Assoumani, lors d’une émission télévisée, s’est dit ne pas voir le rapport entre l’acte barbare posé à Karma et le nom génocide dont parle Embalo de la CEDEAO.

Le Président de l’UA, a attiré l’attention de son homologue de la CEDEAO, sur ses propos exaspérant tenus au nom de l’institution dont fait partie le Burkina Faso. M. Azali Assoumani, a recadré Umaro Embalo en ses termes, « le Burkina Faso, est un pays encerclé par les terroristes. Notre mission est de penser à comment les venir en aide et non vouloir aggraver la souffrance ». Le Président de l’UA, a condamné la participation de M. Umaro Embalo, à la campagne de déstabilisation du Burkina Faso, un plan français.

En écoutant l’intervention du M. Azali Assoumani, on a l’impression qu’il demande indirectement à Umaro Embalo, de présenter des excuses aux autorités du Burkina Faso, pour éviter de creuser un trou entre les pays membres de l’organisation qu’il dirige.

Le Président de la CEDEAO doit prendre en compte les paroles de son ainé de l’UA. Actuellement, il s’est mis dans un embarras en voulant s’aligner derrière les ennemis du Faso.

Le Président Bissau-guinéen doit comprendre que, le Burkina Faso est en guerre contre les terroristes. Et dans cette guerre, tout peut être possible. « Il y’a effectivement un massacre mais le nom génocide c’est un terme juridique. C’est à la justice de déterminer s’il y’a génocide ou pas », a ajouté le Président de l’UA, Azali Assoumani.

À ce qu’on sache, M. Umaro Sissoco, ne fait pas partie du corps juridique, ou il se croit au-dessus de la loi pour tenir un tel propos ? Après les résultats des enquêtes des autorités burkinabè, M. Umaro doit être prêt pour répondre de ses actes. Ses propos mots peuvent toutefois être utiliser contre lui.

Il y a eu plusieurs drames au Burkina Faso, mais pourquoi on n’a pas parlé de génocide et subitement, on en parle avec Karma ? Comme l’a si bien dit le Président Ibrahim Traoré, « peut-être ce sont des gens qui méconnaissent ce qu’ils disent, ils ne savent peut-être pas ce que ça veut dire génocide ».


Source: EA.info

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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