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Ouagadougou – Pendant des décennies, Yamba a vécu en paix dans la cour familiale avec son épouse et leurs trois enfants. Mais une révélation tardive vient bouleverser sa vie : l’homme qu’il appelait « papa » depuis toujours ne serait pas son père biologique.
Vingt ans après le décès de ce dernier, des rumeurs persistantes ont poussé la famille à organiser une grande réunion. Selon Zoodomail.com, c’est au cours de cette rencontre que la mère de Yamba, aujourd’hui âgée de plus de 80 ans, a confirmé publiquement que son fils avait été élevé par un homme qui n’était pas son géniteur.
La décision familiale est tombée comme un couperet : Yamba a trois mois pour quitter la cour et rejoindre son « vrai père », dont le village d’origine lui a été indiqué.
Ce drame intime soulève une question universelle : qu’est-ce qui fait un père le sang ou l’amour ? Le cas de Yamba met en lumière les tensions entre vérité biologique, héritage affectif et poids des traditions dans la société burkinabè.