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Des journalistes ainsi que du personnel civil du ministère de la Sécurité ont effectué une immersion au centre d’entraînement des unités d’intervention de la Police nationale, situé à Badnoogo, dans la commune de Ziniaré. Cette initiative visait à permettre aux hommes et femmes de médias de mieux comprendre les conditions de travail des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ainsi que des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP). Elle avait également pour objectif de renforcer les liens entre les acteurs de la sécurité et ceux de l’information.
Un programme intense dès l’aube
Tout commence dès le lever du soleil au ministère de la Sécurité, où les participants sont initiés au langage et aux gestes militaires. Après cette première étape, la troupe prend la direction de Badnoogo. Sur place, le mot d’ordre est donné : place à une marche de reconnaissance du terrain suivie d’exercices physiques.
Ensuite, une séance théorique d’environ deux heures est consacrée aux techniques de détention, aux règles de sécurité et à la manipulation des armes. Vient ensuite la phase de tir, où chaque participant effectue au moins vingt tirs, avant de tester différents types d’armes, notamment le PA (pistolet automatique) et la PKMS (mitrailleuse légère). Cette immersion a permis aux journalistes de mieux comprendre l’univers des forces de sécurité et de se familiariser avec les réalités du terrain.
Une expérience enrichissante saluée par les participants. Caméra à l’épaule et doigt sur la détente, les journalistes expriment leur curiosité face à cet apprentissage inédit. Beaucoup saluent l’initiative, soulignant l’importance de ce brassage entre médias et forces de sécurité.
Le ministre de la Sécurité, quant à lui, souligne que cette expérience vise à rapprocher les médias et les forces armées pour une meilleure collaboration. « Il s’agit de combattre non seulement avec les armes, mais aussi avec le micro », a-t-il déclaré.
Les journalistes, désormais des « VDP de la communication » Pour les formateurs, cette immersion a révélé des journalistes motivés, qu’ils qualifient désormais de « VDP de la communication ». Cette appellation reflète leur rôle clé dans la transmission des réalités du terrain et la sensibilisation de l’opinion publique.
Après cette journée intense, un repas copieux est partagé, marquant un moment de convivialité entre tous les participants. De retour à Ouagadougou, la troupe est accueillie par le ministre de la Sécurité lui-même, sous des ovations et des encouragements. Désormais, une soixantaine de journalistes et de membres du personnel du ministère sont unis par cette expérience unique, renforçant ainsi la synergie entre la presse et les forces de sécurité.
