Burkina Faso : « Des valets locaux de l’impérialisme » opposés à la redistribution des richesses aux masses populaires, PM

Le Premier ministre burkinabè Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, a affirmé hier vendredi, que « des valets locaux de l’impérialisme » ont distillé des fausses nouvelles sur le président Ibrahim Traoré, parce qu’ils sont opposés à sa politique de redistribution des richesses aux masses populaires.

« Ce que nous faisons actuellement, ça ne plaît pas à beaucoup de gens. Parce que nous avons entamé la politique de souveraineté du Burkina Faso, la refondation de notre pays et la redistribution des richesses. Il n’y a pas de raison qu’une minorité soit trop à l’aise et que la majorité de notre peuple soit dans le besoin », a affirmé vendredi le Premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambèla.

Le chef du gouvernement burkinabè s’exprimait à Bobo-Dioulasso (Ouest) lors du recrutement des appelés de la 81e promotion du Service national patriotique (SNP, Ex SND).

« En entamant cette politique, ça porte atteinte aux intérêts de ceux qui étaient toujours là, qui sont les valets locaux de l’impérialisme, qui sont appuyés par des puissances étrangères, comme la France, les États-Unis, etc., qui commercent avec eux, qui ont des relations, etc. Ça ne leur plaît pas. Donc leur intérêt est que cette expérience-là prenne fin », a ajouté Me Apollinaire Kyelem de Tambèla.

Me Kyelem faisait allusion à la campagne de désinformation menée pendant des jours par des politiques, des activistes et des médias étrangers, à propos du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, qui aurait pris la fuite le 12 juin 2024 devant une mutinerie.

Notons que le président Traoré a expliqué le 20 juin 2024 au personnel de la Radiodiffusion télévision du Burkina, que cette désinformation est l’œuvre de médias-mensonge et qu’il ne reculera devant rien pour le bonheur du peuple burkinabè.


Aib

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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