Burkina-Faso : deux militaires tués dans l’explosion d’une mine dans l’Est

Deux militaires burkinabè ont trouvé la mort dans l’explosion d’une mine, mercredi, entre Ougarou et Matiakoali dans le Gourma, dans l’Est du Burkina Faso, a-t-on appris de source sécuritaire.

La mine a explosé au passage d’un véhicule blindé du convoi logistique de la mine d’or industrielle de Boungou, a expliqué la plateforme de suivi des attaques terroristes au Burkina Faso « Sahel Security ».

Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d’attaques terroristes ayant fait de nombreuses victimes et plus de 1,5 million de déplacés internes.

Au moins 4 soldats burkinabè ont été tués, lundi, dans l’exposition d’une mine entre la ville de Ouahigouya et Thiou dans la province du Yatenga dans le nord du pays.

Huit villageois ont été tués et une vingtaine de terroristes présumés neutralisés dans une attaque armée vendredi dernier, dans le village de Gnapaga à une vingtaine de kilomètres de Gayérie (Est), a rapporté mardi l’Agence d’information du Burkina (AIB).

Le pays compte à ce jour, 1 579 976 personnes déplacées internes à cause du terrorisme, selon le Conseil national de secours d’urgence (CONASUR).

L’insécurité a également engendré la fermeture de 3 280 établissements scolaires soit 13,09% des structures éducatives du pays, privant 511 221 enfants de leur droit à l’éducation.

Malgré les multiples changements à la tête de l’armée, la situation sécuritaire du Burkina Faso s’est progressivement dégradée depuis quelques années.

Cette situation a provoqué des manifestations de colère le plus souvent réprimées par les forces de l’ordre.

Dimanche dernier, des militaires ont mené un putsch et arrêté le président Roch Marc Christian Kaboré.

Le Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba (41 ans) a pris le pouvoir à la tête du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).

Dans leur déclaration, les militaires ont expliqué que leur action intervient dans un contexte marqué par la montée du terrorisme dans le pays depuis 2015 et l’ » incapacité manifeste (de l’ancien gouvernement) à faire face efficacement à la dégradation de la situation sécuritaire ».
(Source sécuritaire)

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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