0076/HAAC/01-2023/pl/P
Une hausse significative du VIH/SIDA constatée parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes. Ce qui veut dire qu’il y a des hommes homosexuels dans le pays qui opèrent en cachette.
La prévalence du VIH au sein des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes est passée de 3,6% en 2014 à 27,1% en 2022 dans les deux principales villes du Burkina Faso à savoir Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.
Cette hausse de la prévalence s’accompagne aussi de la régression de l’utilisation des moyens de prévention tel que le préservatif au sein de ce groupe spécifique. Ces données émanent de l’étude biocomportementale sur le VIH et estimations des tailles des populations clés, commanditée par le Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le sida et les IST (SP/CNLS-IST) en 2022.
Elle a été réalisée par une équipe de l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) du Burkina Faso avec l’accompagnement technique et le financement du Fonds mondial contre le paludisme, le VIH et la tuberculose et constitue la 3e du genre chez les populations clés après celles de 2014 et de 2017.
Selon les estimations d’ONUSIDA, la prévalence de l’infection à VIH dans la population adulte du Burkina Faso était estimée à 0,6% en fin 2021, contre 0,7% en fin 2018, et 0,9% en fin 2015. Le nombre de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) était estimé à 96 000 dont 9 100 enfants de moins de 15 ans et 87 000 adultes.
Parmi ces adultes, 53 000 sont des femmes. selon le faso. net