0076/HAAC/01-2023/pl/P
Le Burkina Faso a adopté une nouvelle loi qui modifie profondément la manière de sanctionner les délits de vol. Désormais, les personnes condamnées pour vols non violents pourront éviter la prison en effectuant des travaux forcés sur des projets gouvernementaux, jusqu’au remboursement intégral des sommes ou biens dérobés.
Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a expliqué que cette mesure vise à :
- Désengorger les prisons, souvent surpeuplées
- Réduire les dépenses de l’État liées à l’incarcération
- Transformer le vol en une forme de remboursement de dettes au bénéfice de la collectivité
Si certains saluent une réforme pragmatique et innovante, d’autres s’inquiètent des risques liés au travail forcé et de son application équitable. Le sujet suscite déjà un vif débat dans l’opinion publique et parmi les acteurs de la société civile.
Cette initiative marque une étape importante dans la refonte du système judiciaire burkinabè, qui cherche à concilier sécurité, justice sociale et efficacité économique.





