Burkina Faso : Les 8 mineurs coincés depuis 32 jours n’ont pas été retrouvés dans la chambre de refuge

Les huit mineurs dont six Burkinabè, un Tanzanien et un Zambien, coincés depuis le 16 avril dernier dans la mine souterraine de

Les huit mineurs dont six Burkinabè, un Tanzanien et un Zambien, coincés depuis le 16 avril dernier dans la mine souterraine de zinc de Perkoa dans le centre-ouest du Burkina Faso, n’ont pas été retrouvés dans la chambre de refuge où ils étaient censés se trouver, a annoncé mardi, le gouvernement burkinabè tout en assurant que les opérations de sauvetage se poursuivent.

« Les équipes de sauvetage descendues dans la mine ont ouvert la chambre de refuge, malheureusement la chambre est vide. Tout laisse à penser que les mineurs n’ont pas pu atteindre la chambre de refuge au moment de l’inondation et les recherches se poursuivent », a écrit le gouvernement burkinabè dans un communiqué.

Le comité de gestion de la crise est en concertation d’urgence et le gouvernement suit de près la poursuite des opérations sur le terrain, a ajouté le communiqué.

Une forte pluie s’est abattue le samedi 16 avril 2022, sur la province du Sanguié, et plus particulièrement la commune de Réo (Centre-Ouest du Burkina Faso) en occasionnant une inondation sur la mine de zinc souterraine de Perkoa qui s’y trouve.

Depuis cette date, huit travailleurs étaient coincés dans les galeries souterraines complètement envahies par les eaux de pluie.

Le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) a dénoncé la lenteur teintée de négligence (de la part de la mine et du Gouvernement) dans le déploiement des opérations de secours et demande que les responsabilités dans ce drame soient clairement situées.

Détenue à 90 % par la société canadienne Trevali Mining Corporation et à 10 % par l’État, la mine de Perkoa est la seule mine de zinc du pays. Elle dispose d’une capacité de broyage de 2 000 tonnes par jour et a produit l’année dernière 316, 2 millions de livres de zinc à un coût de maintien de 1,05 dollar la livre.

Agoa24 Actu

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *