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Un véhicule militaire de la force française Barkhane a sauté, mardi, à son passage sur un engin explosif improvisé dans l’aérodrome de Ouahigouya dans le nord du Burkina Faso, blessant quatre soldats français, dont un grièvement, a-t-on appris mercredi de l’état-major général des armées françaises.
La même source souligne que les militaires blessés ont été évacués vers la ville de Gao au Mali.
Des sources sécuritaires burkinabè ont expliqué à l’Agence Anadolu que l’explosion s’est produite aux environs de 17h, mardi.
Aucune partie n’a revendiqué cette attaque.
Dans la nuit du 13 janvier courant, des hommes armés non identifiés avaient détruit des bâtiments de l’aérodrome de Ouahigouya situé dans le nord du Burkina Faso.
Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d’attaques terroristes ayant fait de nombreuses victimes et plus de 1,5 million de déplacés internes, en proie à une crise humanitaire.
Le pays compte à ce jour, en effet, 1 579 976 personnes déplacées internes à cause du terrorisme, selon le Conseil national de secours d’urgence (CONASUR), précisant que parmi ces déplacés, 61,66% sont des enfants, 22,34% des femmes et 16,00% des hommes.
L’insécurité a également engendré la fermeture de 3 280 établissements scolaires soit 13,09% des structures éducatives du pays, privant 511 221 enfants de leur droit à l’éducation.
Source : AA