Il faudrait que les burkinabé comprennent que la règle est universelle. Si l’État est fort, il nous écrase et s’il est faible, nous périssons avec lui. Dans le cas actuel du Burkina, l’État a montré toute sa faiblesse et son irresponsabilité.
L’armée pouvait prendre ses responsabilités si et seulement si elle pensait pouvoir être à la hauteur comme toujours, mais c’est au peuple de s’assumer. C’est le peuple qui doit définir l’avenir de la nation, définir les modalités de la parole, prendre les garanties de sa destinée, mais si le peuple décide d’être faible, il paiera le prix de sa compromission qu’elle soit individuelle ou collective. Il est bien évident que toutes, les compromissions se paient ici sur terre pas au ciel. Non !
Les autorités maliennes, nous ont démontré l’illustration parfaite. Un Etat à une vision, décide de son avenir, s’équipe, se dote les moyens nécessaires, décide avec quel partenaire traité et assume les conséquences de ses actes.
Six (6) ans de pouvoir avec les mêmes stratégies, les mêmes méthodes rudimentaires, les mêmes plans d’attaques d’échec en avance, les mêmes victimisations, les mêmes détresses, les mêmes condamnations et les mêmes déceptions.
Chaque jour, le nombre des morts, des veuves et des orphelins et des déplacés augmenter. On évolue de pire en pire.
Même un idiot, si tu le frappes aujourd’hui, demain, tu ne l’auras pas.
L’avenir est très sombre pour le Burkina !
Tout change, tout évolue, seuls les imbéciles qui ne changeront jamais !
Nous paraphraserons Sankara en disant, je cite « Malheur à ceux qui bâillonnent leur peuple ». Fin de citation !
Que les esprits des ancêtres hantent tous ceux qui profitent de ces crimes d’une manière ou d’une autre.
Que les âmes de tous ceux qui ont été victimes de cette barbarie humaine reposent en paix !
AGORA 24