Le Club des dirigeants des banques et établissements de crédit d’Afrique a ouvert, jeudi à Bujumbura, la 32ème édition de ses Journées annuelles pour «analyser les défis du secteur bancaire en Afrique », a déclaré Sylvère Bankimbaga, actuel président du Club et directeur général-adjoint de la Banque commerciale du Burundi, Bancobu.
Cette grand-messe des banquiers d’Afrique est placée sous ce thème : « Les grands défis actuels des banques africaines : enseignements des dernières crises pour l’économie et les banques».
« Les différentes crises comme la Covid-19, la guerre en Ukraine, etc. qui secouent l’Afrique nécessitent, pour les banques, d’envisager un moyen plus efficace pour le financement de l’économie », a déclaré Sylvère Bankimbaga à l’ouverture de la réunion.
« Nous ne pouvons pas relever les défis auxquels font face les banques africaines sans les doter d’un marché de capitaux de taille afin d’atténuer les risques», a ajouté le président du Club de dirigeants des banques d’Afrique.
Pour Jean Ciza, gouverneur de la Banque centrale du Burundi, l’autre impératif inhérent à la révolution du secteur banquier est sa « digitalisation ».
Ces assises financières de Bujumbura, dont la clôture est prévue vendredi, réunissent des banquiers venus, notamment du Mali, du Sénégal, du Togo, du Niger, du Burkina Faso, de Djibouti, du Bénin, de la République centrafricaine.
Créé en janvier 1989 à Lomé au Togo, le Club des dirigeants de banques et établissements de crédit d’Afrique réunit l’état-major des banques africaines en l’occurrence les présidents, vice-présidents, directeurs généraux, directeurs généraux Adjoints, etc.
Il a pour mission de « satisfaire les besoins d’information et de formation de ses membres, de susciter et faciliter la réflexion des banquiers africains sur les objectifs à atteindre et sur les moyens à mettre en œuvre ». Son siège est à Lomé.