Cameroun : le bilan des affrontements intercommunautaires à l’Extrême-Nord s’alourdit à 19 morts


Un précédent bilan faisait état de 7 victimes et plusieurs blessés. Le bilan des affrontements intercommunautaires ayant eu lieu dimanche à Logone-Birni dans l’Extrême-Nord du Cameroun, s’est alourdi à 19 morts, selon Zina Dalaina, sous-préfet du Logone-Birni. Un précédent bilan faisait état de sept morts et 19 blessés.

« Les affrontements qui avaient débuté dimanche entre les communautés Arabes Choa et les Mousgoums, se sont poursuivis lundi faisant des nouvelles victimes », a indiqué le sous-préfet.

« Le bilan provisoire est de 19 morts, dont 18 Arabe Choa et un Mousgoum, et cinq blessés du côté Mousgoum. Ces affrontements se sont poursuivis dans des villages hors du Logone-Birni. Six villages ont été incendiés. Dans le département du Mayo Danay où cohabitent ces deux communautés, des boutiques appartenant aux Arabes Choa ont été mis-à-sac et incendiées », a relaté le sous-préfet, ajoutant que le gouverneur de l’Extrême-Nord devrait se déplacer, mardi, dans le Logone-Birni.

Selon Abakar Brahim, maire du Logone-Birni, le conflit est lié à un différend autour d’un terrain agricole entre des éleveurs Arabe Choa et des agriculteurs Mousgoum.

« J’appelle les deux communautés à respecter le vivre-ensemble que prêche depuis des années notre président de la République. Elles doivent apprendre la tolérance », a indiqué à l’Agence Anadolu, le gouverneur de l’Extrême-Nord, Bakari Midjiyawa ajoutant que les forces de défense et de sécurité ont été déployées lundi dans le Logone-Birni.

Les conflits entre communautés sont fréquents dans l’Extrême-Nord du Cameroun, où nombre d’habitants sont armés.

Ils opposent principalement éleveurs nomades et cultivateurs autochtones sédentaires, ceux-ci accusant notamment les premiers de saccager leurs champs en faisant paître leurs animaux.

AGORA 24

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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