Cameroun : un militaire tué et plusieurs autres blessés dans l’Extrême-Nord

Un officier de l’armée camerounaise a péri, dimanche, et plusieurs autres soldats ont été blessés, par des combattants de Boko Haram qui leur ont tendu une embuscade à Zélévet, une localité de l’Extrême-Nord du Cameroun, a indiqué à l’Agence Anadolu, le gouverneur de la région.

« Dimanche matin, des militaires qui effectuaient la patrouille près de la frontière sont tombés dans une embuscade de Boko à Zélévet dans la commune de Moskota, département du Mayo Tsanaga », a indiqué le gouverneur de l’Extrême-Nord, Bakari Midjiyawa.

L’attaque, qui a eu lieu à proximité du Nigeria, où Boko Haram sème la terreur dans le nord du pays, a fait un mort et des blessés dans les rangs de l’armée camerounaise selon le gouverneur.

Depuis le début de la saison sèche dans l’Extrême-Nord du Cameroun, le groupe terroriste Boko Haram multiplie les attaques contre des civils et des forces de défense.

D’après le gouverneur de la région et le ministère de la Défense, au moins une dizaine d’attaques de Boko Haram ont été enregistrées au cours de la semaine qui s’achève.

Selon le gouverneur de l’Extrême-Nord, les combattants de Boko Haram ont attaqué dans la nuit du 24 au 25 novembre, le poste militaire d’Amchokouli situé dans le canton Afadé dans le département du Logon et Chari.

Dans cette zone de l’Extrême-Nord du Cameroun, l’armée est régulièrement la cible d’attaque terroriste, visée soit par l’État islamique en Afrique de l’Ouest, « Iswap » en anglais (Islamic State in West Africa Province), créé en 2016, soit par Boko Haram installé dans le nord-est du Nigeria depuis 2009.

Depuis le début de la rébellion du groupe radical Boko Haram en 2009 dans le nord-est du Nigeria, le conflit a fait près de 36 000 morts et deux millions de déplacés.

En 2016, le groupe s’est scindé, avec d’un côté la faction historique et de l’autre l’Iswap, relevant de l’organisation dite « État islamique ».

AGORA 24

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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