Cancer de la prostate : une fréquence d’éjaculation élevée pourrait réduire les risques

Une étude publiée en 2016 dans la revue European Urology, menée par l’épidémiologiste Jennifer R. Rider, a analysé les données de 31 925 hommes sur une période de 18 ans. Les résultats sont intrigants : les participants qui déclaraient éjaculer au moins 21 fois par mois présentaient un risque de cancer de la prostate réduit de 20 % par rapport à ceux qui le faisaient entre 4 et 7 fois mensuellement.

Cependant, les chercheurs restent prudents. Cette corrélation ne signifie pas qu’une activité sexuelle plus fréquente constitue une garantie contre la maladie. Les spécialistes insistent sur l’importance de maintenir une hygiène de vie globale : alimentation équilibrée, activité physique régulière et surtout, des examens médicaux périodiques.

En somme, si la sexualité pourrait jouer un rôle dans la prévention, elle ne remplace ni le dépistage ni les bonnes pratiques de santé.