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Abuja, décembre 2025 – La Côte d’Ivoire affiche une détermination sans équivoque face aux menaces de déstabilisation en Afrique de l’Ouest. Dès les premières heures de la tentative d’agression contre le Bénin, attribuée aux réseaux dits Russafricains, le président Alassane Ouattara a haussé le ton : « Ça suffit ! Nos hommes sont déjà prêts pour intervenir dans le cadre de la CEDEAO. On ne peut pas laisser faire. »
Une posture de fermeté
Cette déclaration, révélée par le journaliste franco-béninois Serge Daniel lors du 68ᵉ sommet de la CEDEAO à Abuja, illustre la ligne dure adoptée par Abidjan : tolérance zéro pour les putschistes et leurs soutiens extérieurs.
Des forces déjà sur le terrain
Conformément aux directives de l’organisation régionale, des forces spéciales ivoiriennes ont été déployées à Cotonou depuis le 7 décembre afin de contrer toute tentative de déstabilisation. La CEDEAO, qui a réaffirmé sa volonté d’activer une force en attente pour des interventions rapides, sait pouvoir compter sur l’armée ivoirienne.
Une armée aguerrie
Rodée par des années de lutte contre les attaques djihadistes et les menaces terroristes, l’armée ivoirienne bénéficie de partenariats stratégiques avec la France et les États-Unis. Elle a transformé le nord du pays en véritable rempart contre l’expansion de l’AES et du terrorisme islamiste.
Un rôle régional affirmé
Militairement renforcée, équipée pour le renseignement et prête à toute éventualité, la Côte d’Ivoire s’impose comme un acteur clé de la stabilité sous-régionale. Une force discrète mais efficace, qui exporte désormais son expertise pour neutraliser les velléités de déstabilisation dans la sous-région.
En clair : Abidjan ne veut plus subir, mais agir. La Côte d’Ivoire se positionne comme le bras armé de la CEDEAO, prête à défendre la démocratie et la stabilité face aux menaces géopolitiques.





