Sans surprise, la BEAC a elle aussi augmenté les taux qu’elle utilise pour contrôler la création monétaire par les banques, via le crédit. Une option qui semble être plus un effet de suivisme, qu’une solution concrète et adaptée au défi de l’inflation telle qu’elle s’impose à la CEMAC.
La BEAC, la banque centrale commune aux 6 pays membres de la CEMAC, a récemment relevé les principaux taux qu’elle utilise pour influencer la capacité des banques commerciales à octroyer des crédits bancaires.
Ainsi, son principal taux de refinancement ou TIAO est passé de 4% à 4,5% et son taux de la facilité de prêt marginal, qui est prévu pour des emprunts bancaires de moins de 24 heures, est passé de 6,25% à 6,75%.