Fin du marathon budgétaire à l’Assemblée nationale pour le budget de l’Etat portant sur l’exercice 2022.
La Représentation nationale a voté, ce lundi 20 décembre, en lecture définitive, le projet de loi de finances pour 2022, par 131 voix pour et 4 contre. Placée sous la présidence du très honorable président de l’Assemblée nationale Simplice Mathieu Sarandji, le projet de loi a été défendu par le ministre d’Etat à l’économie, plan et coopération, Félix Moloua assumant l’intérim de son collègue des finances et du budget Hervé Ndoba en mission.
À la suite de la recevabilité du projet de loi de finances pour l’exercice 2022, l’auguste plénière avait confié ledit projet à la commission économie, finances et plan en vue de son examen approfondi.
Comme de coutume, la commission dirigée par l’honorable Guy Samuel Nganatoua avait organisé plusieurs séances consistant à auditionner non seulement les membres du gouvernement et leurs services se servant des crédits budgétaires mais aussi les responsables des régies financières ainsi que les services d’assiettes en ce qui concerne le volet recettes et dépenses.
Il ressort de la présentation du rapport de ladite commission devant Assemblée nationale de l’économie générale du projet de loi de finances pour l’exercice 2022 que le gouvernement a proposé un budget en équilibre et recettes et en dépenses. Ainsi, le projet du budget pour l’exercice 2022, comprend un budget de l’Etat qui prévoit, des ressources budgétaires, dimensionnées à 298 155 473 000 de francs CFA dont 138 000 472 000 de FCFA en ressources domestiques et 160 155 001 000 milliards de ressources extérieures. Les charges sont estimées à 292 3304 807 000 de FCFA.
Il convient de noter que l’élaboration du projet de budget pour l’exercice 2022 intervient dans un contexte difficile marqué par la suspension du programme économique et financier du gouvernement appuyé par la Facilité Elargie de Crédit (FEC) du Fonds Monétaire International (FMI) et autres appuis budgétaires.
Certains partenaires qui pourtant, ont annoncé leur appui budgétaire n’ont pas joint l’acte à la parole en mettant à disposition leurs concours financiers. Raison pour laquelle, le gouvernement par les soins du ministère des finances et du budget se met dans la logique de la mobilisation optimale des recettes domestiques et de la rationalisation des dépenses de l’Etat en attendant le retour à la bonne fortune.