Centrafrique : Des dizaines de réfugiés centrafricains expulsés du Cameroun

Plusieurs dizaines de réfugiés centrafricains ayant fui les hostilités dans leur pays, ont été refoulés, mercredi, du Cameroun, a appris Anadolu samedi des autorités centrafricaines.

« Mercredi, 73 Centrafricains qui s’étaient récemment installés dans la ville frontalière de Garoua-Boulaï à l’Est du Cameroun, ont retraversé la frontière pour la ville de Béloko en RCA », a indiqué à l’agence, samedi, Narcisse Beaudoin Yakendji, le commissaire de police de Béloko, localité de l’ouest centrafricain.

« J’ai été informé par le commissaire de police de Garoua-Boulaï au Cameroun que les personnes refoulées étaient en situation irrégulière car, dépourvues de titres de voyage ou de résidence au Cameroun », a ajouté le commissaire de police de Béloko.

La radio locale centrafricaine, Ndeke Luka, a rapporté vendredi que les personnes rapatriées du Cameroun « sont au total 73 personnes, soit 27 ménages, toutes issues de la communauté peulh, originaires des villes de Bocaranga, Baboua et Ngaoui. Ces rapatriés indiquent avoir fui des conflits armés dans leurs régions centrafricaines il y a trois semaines ».

Selon cette même radio, les refoulés qui « pour la plupart, ont quitté la République centrafricaine pour des raisons liées à l’insécurité », campent depuis mercredi au commissariat de police de Béloko.

Citant des sources sécuritaires de Béloko, Ndeke Luka rapporté que la prise en charge de ces rapatriés pose problème faute de moyens.

« Ni le gouvernement centrafricain, ni le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés n’ont encore réagi à cette nouvelle préoccupation humanitaire », a précisé la radio.

Le docteur Fernand Etienne Gbagba, directeur de la santé à la Croix centrafricaine a indiqué à Anadolu qu’un comité de la croix ainsi que de partenaires volontaires se rendront à Béloko dans les prochains jours pour prendre en charge les personnes rapatriées du Cameroun.

L’incursion d’insurgés et les violences récurrentes en Centrafrique ont régulièrement poussé des Centrafricains à fuir en direction du Cameroun.


Source : AA

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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