Ces derniers jours, des grades ont été accordés à certains officiers, sous-officiers et hommes de rang (FACA), des tableaux d’avancement à titre normal qui excluent plusieurs éléments qui combattent les rebelles aux côtés des russes sur le terrain seraient à l’origine de la colère de certains soldats FACA depuis plusieurs jours
Le moins que l’on puisse dire de nos jours c’est que le pays est en guerre contre les groupes armés.
Cette déclaration de guerre lancée depuis le 13 janvier dans les portes de Bangui par la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) de François Bozizé avec ses mentors, a eu la riposte du gouvernement sur toute l’étendue du territoire national. Les faits sont têtus mais ceux de cette riposte sont d’une réalité que nul homme ne saurait nier ni disconvenir sauf mauvaise foi manifesté.
Certains de nos FACA font des actes de prouesse sur le terrain de nos jours ce qui signifie qu’ils doivent avoir la reconnaissance de la nation par le tableau d’avancement sans discrimination aucune pour éviter de tomber dans les mêmes erreurs des régimes passés :
« Nous sommes tous témoins du travail de nos FACA aux côtés des forces alliées. Nos forces ont pu mettre hors d’état de nuire les ennemis de la nation ce qui signifie que ces braves fils du pays ont fait un travail salutaire allant dans le sens des actes de bravoure. On ne comprend pas cette discrimination dans la liste publiée où certains qui sont encore actifs sur le terrain n’ont pas pu bénéficier de la récompense des autorités du pays. Le Chef Suprême des Armées centrafricaines doit vite se pencher sur ce dossier afin de racheter les lésés car, la victoire n’est pas totalement acquise sur tous les plans », a lâché une source de la société civile.
Certes, il y a une promesse de la publication des avancements à titre normal, mais cette mesure est pour tous ceux qui remplissent les conditions soit par le nombre d’années, soit par les concours internes. Le Centrafrique est un État indivisible et cette unicité doit se manifester aussi dans la gestion du patrimoine commun qu’est la République centrafricaine. On sait tous que le pays est frappé d’une crise de bonne gouvernance depuis une bonne décennie. Cependant, on ne doit pas se contenter de cette position. La rupture prônée par le chef de l’Etat doit trouver son fondement dans la gestion des ressources humaines.
Thomozo, confrère centrafricain