Centrafrique : Evaluation des cent premiers jours du gouvernement DONDRA


L’émergence est un pari sur l’avenir. L’avenir se planifie, et l’émergence se construit dans la paix, la sérénité, le dialogue et la cohésion sociale. C’est ce que le président Touadéra s’y attèle depuis sa présence à la tête du pays. Un ministre ne travaille pas seul, il est entouré de ses collaborateurs qui doivent l’appuyer dans sa tâche. Le gouvernement doit se donner le meilleur de lui-même pour consolider la paix et la stabilité dans notre pays, pour relancer notre économie et renforcer le leadership de la RCA, dans la sous-région et dans le monde.
« Nous avons travaillé à améliorer les conditions de vie de nos concitoyens. Nous avons travaillé sans relâche pour chaque centrafricain, pour la RCA, notre beau pays… », a déclaré le président Touadéra qui a placé son programme pour la période 2021-2025 sur la transformation économique et sociale de la RCA, avec une participation plus importante de toutes les forces vives de la nation pour une croissance encore plus inclusive vers une Centrafrique plus solidaire. Sécurité, finances publiques, diplomatie, social… trois mois après leur nomination au sein du gouvernement, le bilan de certains ministres est contrasté.
On se souvient par patriotisme que lors du séminaire gouvernemental, le Chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra a donné de la matière grise pour le gouvernement que dirige Henri-Marie Dondra : « Je me réjouis de l’organisation ce jour, 8 octobre 2021, du séminaire gouvernemental de renforcement des capacités des Membres du Gouvernement et de leurs plus proches collaborateurs que sont les Directeurs de Cabinet.
Cette dynamique que j’ai impulsée, depuis mon premier mandat, se veut un creuset d’échanges sur les meilleures pratiques nécessaires à la conduite de l’action gouvernementale ainsi que l’élaboration des politiques publiques et leur mise en œuvre » a souligné le président Faustin Archange Touadéra.
Trois mois après, si des avancées sont indéniables sur plusieurs de ces fronts, le gouvernement peine encore à concrétiser de nombreuses mesures malgré ce séminaire de renforcement des capacités des membres du gouvernement.
En cause, notamment, l’inefficacité de certains ministres qui ne sont pas à la hauteur de la tâche qui leur est confiée est un véritable blocus pour l’émergence de la RCA.
Sur le plan sécuritaire, l’état d’urgence n’a pas encore donné les résultats escomptés avec les violences enregistrées dans certaines régions du pays car, les mercenaires sanguinaires de ce pays nagent à contre-courant de la politique de Bangui : « Nous sommes optimistes quant à l’atteinte des objectifs recherchés par le président de la République et son Premier ministre, chef du gouvernement. Mais le résultat de certains ministres nous déçoit », a assuré Antoinette BOLO.
Notons que s’il se félicite des mesures engagées, le président Touadéra reconnaît lui-même que les avancées se font torpiller par certains ministres. Économie : une victoire et des chantiers
C’est l’une des grandes victoires enregistrées par l’exécutif depuis l’entrée en fonction de la nouvelle équipe gouvernementale : le feu vert accordé par les partenaires internationaux pour le soutien financier et l’accompagnement du gouvernement dans le but de soutenir les réformes visant à maintenir la stabilité macroéconomique, à accroître la marge de manœuvre budgétaire, à garantir la viabilité de la dette et à promouvoir une croissance économique durable et menée par le secteur privé.
Sur le plan social, les fronts sont multiples. Néanmoins le gouvernement est parvenu à trouver plusieurs solutions aux problèmes auxquels la population centrafricaine est confrontée.
Diplomatie : Touadéra sur tous les fronts.
Les efforts de Touadéra en vue de normaliser les relations avec ses voisins ont payé. Les accords signés avec le Rwanda, la Russie… sont le signe le plus spectaculaire. Le rapprochement avec les partenaires bilatéraux afin de faire face aux groupes armés.

Centrafrique : Le bilan des ministres après trois mois passés dans le gouvernement : Que retenir ?
Avant d’amorcer cette question aussi pertinente que patriotique, nous tenons à souligner les consignes données par le locataire du palais de la Renaissance : « Je tiens à souligner que pour atteindre ces objectifs nobles, tous les membres du Gouvernement, appelés à traduire dans les actes visibles mon projet de société, dans leurs domaines respectifs de compétence, doivent être suffisamment outillés. Je dis tous et sans exception car chacun de vous est chargé d’une mission particulière, mais aussi collective et doit donner le meilleur de lui-même pour trouver des stratégies capables de répondre au mieux aux attentes légitimes, souvent pressentes de la population. »
Le président Faustin-Archange Touadéra a bien dit que le gouvernement doit faire preuve d’action. Mais, il y’a lieu de comprendre qu’on se retrouve avec des ministres dont leur présence au sein du gouvernement n’a aucun sens. On peut citer entre autres, le ministère de la sécurité publique ; urbanisme ; éducation nationale ; Tourisme ; et Elevage ; …il y’a de quoi s’inquiéter et les résultats nous mettent en colère.
Le président Touadéra a toujours insisté sur un gouvernement d’action et non des paresseux.
Si ceux qui dirigent les ministères cités ci-haut ne font pas preuve de compétence et d’action attendues par la population centrafricaine, rien ne garantirait leur présence au sein du gouvernement.
On pourra sans doute dire que ces ministères cités n’ont aucun résultat, même si certains disent que c’est trop tôt d’évaluer ces ministres dormeurs. Avec un tel bilan mitigé, on ne peut pas garder ces personnalités au sein du gouvernement. Ils sont là juste pour leurs propres intérêts et non ceux des Centrafricaines moins encore ceux de Touadéra qui se bat corps et âme pour la stabilité de son pays.

Qui sont ces Ministères qui font avancer et reculer les actions gouvernementales ?
Décryptage.
Ministre d’Etat, Chargé de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale : Félix Moloua : Grand commis de l’Etat, cadre du département dont il a la charge depuis l’élection du Président de la République en 2016, il s’est remarquablement distingué dans l’exécution du RCPCA qui a permis au pays de redorer son blason après plusieurs années de crises qu’a connues le pays. Ce spécialiste des statistiques s’est révélé être un travailleur infatigable sur qui le Président peut compter. Grâce au travail abattu par ce technocrate, certaines villes se sont dotées des infrastructures dans le cadre de ce plan dont le pays a bénéficié à l’occasion de la table ronde de Bruxelles.
Avec la réélection du Président Touadéra, il a été bombardé ministre d’Etat pour le laborieux travail abattu lors du premier mandat de son collègue. Sa dernière sortie en tant que ministre intérimaire des Affaires étrangères où il a convoqué l’Ambassadeur de la France en Centrafrique suite aux propos déplacés des autorités françaises vis-à-vis de celles de la Centrafrique a provoqué du charme auprès de ses compatriotes centrafricains. La rédaction lui attribue une note de 16/20 avec la Mention Très Bien.
Ministre d’Etat, Chargé de la Justice, de la Promotion des Droits Humains et de la Bonne Gouvernance, Garde des Sceaux : Arnaud Djoubaye Abazene : C’est un ministre qui est à la hauteur de la tâche à lui confier par le Président de la République. Le département qu’il a eu l’honneur de diriger a entrepris l’élaboration d’un document de politique sectoriel pouvant servir de cadre stratégique à ce que doit être la justice de la RCA dans les 5 années. Les différentes réalisations accomplies sont entre autres, le fonctionnement normal des institutions judiciaires et pénitentiaires, la lutte contre l’impunité par la tenue régulière des audiences civiles, correctionnelles ; la justice militaire ; la justice transitionnelle avec la mise en marche de la CPS dont les ptemières audiences vont se tenir d’ici la fin de l’année ; l’opérationnalisation de la commission Vérité Justice Réparation Réconciliation. Grâce à ses actions les Centrafricaines ont désormais confiance en la justice de leur pays. En dernier lieu, il y a de jeter des fleurs au ministre d’Etat en charge de la justice pour le plaidoyer qu’il vient de faire à Genève au Conseil des Droits de l’Homme lors du dialogue interactif sur la situation des Droits de l’Homme en République centrafricaine où il a vivement déploré la persistance et la recrudescence des abus et violation des droits de l’Homme dans le pays, perpétré par les groupes armés. Fin connaisseur de la justice, et magistrat chevronné, la présence de Arnaud Djoubaye est un signe que la machine judiciaire est déjà en marcher. La rédaction lui attribue la note de 16/20 avec la mention Assez-bien.

Ministre d’Etat, chargé du Désarmement, de la Démobilisation, de la Réintégration, du Rapatriement et du suivi de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation : Jean Willybiro Sacko : Un carriériste patenté, Willybiro Sacko frappé par l’âge ne fait pas le poids au sein de ce gouvernement qui se veut dynamique. Sa nomination au lendemain de la réélection du Président Touadéra a été décriée par l’ensemble des Centrafricains qui pensent que ce monsieur de la vieille génération n’a aucune recette à proposer aux Centrafricains. Un homme du passé aurait dû être dans le placard malheureusement, il n’admet pas et veux être toujours au-devant de la scène avec des résultats catastrophiques.
Le DDRR tangue parce qu’il y a un problème de dysfonctionnement compte tenu de nombreux cas de détournements. Et le ministre d’Etat Willybiro est pointé du doigt comme étant à l’origine. D’ailleurs les informations font état des pratiques néfastes tel que le népotisme et le tribalisme dans lesquelles le ministre d’Etat a placé tous ses plus proches parents à des postes de responsabilités. La rupture prônée par le Président de la République rime-t-elle avec les pratiques rétrogrades propres au ministre d’Etat ? Assurément non ! La rédaction lui attribue la note de 05/20 avec la mention très faible. Vivement qu’il soit relevé !
Ministres :
Ministre chargé des transports et de l’aviation civile : Gontran Djono Ahaba : En trois mois à la tête de ce Département, ce cadre de l’Etat, grand commis de l’Etat qui a été plusieurs fois ministres, dispose d’un passé élogieux et le résultat à mi-parcours prouve qu’il est l’un des hommes sur qui le Président Touadera doit s’appuyer pour la réussite de son second mandat. Comme l’on sait tous, la mission principale de son département est de rendre plus fluide dans sa diversité les transports. Ainsi, l’on peut noter les actions en matière des transports de surface accomplies par le ministre sont entre autres, la construction de la gare-routière de Bouar ; la Gare-routière de Bossembélé ; l’Aire de repos de Yaloké ; le BARC de Mongoumba et celui de Bangui. Djono Ahaba tel un bras-de-fer dans un gang de velours, a lancé en matière des transports fluviaux, la Mercure Centrafrique qui s’occupe de ventes et des transports des produits de première nécessité ; la Socatraf qui s’occupe exclusivement des produits ; l’obtention d’une machine appelée Drague à la SOCATRAF afin de désensabler le fleuve Oubangui ; la dernière promotion des élèves-capitaines de bateaux qui sont déjà opérationnels.
En matière de l’aviation civile, un accord de partenariat avec la fondation Qatar airways a été signé pour desservir la RCA. Il faut informer que le Ministère que dirige Djono Ahaba en dépit de quelques progrès réalisés, a besoin de diversifier les voies de désertification de la RCA.
Le projet de la construction du port Congo-RCA, le Port Soudan en passant par Nyala pourront aider à resodre le problème de transports. Il serait aussi souhaitable de diversifier les transports par voie d’eau : le port sec de Douala. Enfin, en matière de l’aviation civile, le département mise sur la construction d’autres infrastructures aéroportuaires, un aéroport de réserve dans l’une des grandes villes de provinces. La réhabilitation des installations des stations météorologiques qui sont devenues obsolètes. Le ministre Djono Ahaba mérité la note de 17/20 avec la mention excellente.
• Ministre chargé de la défense nationale et de la reconstruction de l’armée : Claude Rameaux Bireau : Tout d’abord sa nomination avait fait grincer des dents au sein de la grande muette. Douanier de formation, Claude Rameaux Bireau n’est pas l’homme qu’il faut pour ce ministère. Les officiers de l’Armée n’ont guère apprécié sa désignation à la tête de cet important département de souveraineté au point que certains ont regretté le départ de Madame Koyara. Pour un tel département, il faut un homme à poigne avec un caractère trempé afin d’incarner l’ordre et la discipline au sein de ce corps de métier sensible. Il vous souviendra que l’attribution des galons à titre exceptionnel qui s’est passé dernièrement a soulevé un tollé au sein de l’armée. Et la majorité des hommes en tenue impute la responsabilité de ces dérapages au ministre de la Défense qui a un problème de management. D’aucuns lui reprochent son approche tribaliste dans la responsabilisation de la chaine du haut commandement militaire. Les observateurs pensent qu’il serait mieux au commerce à cause de son expérience. La rédaction lui attribue la note de 07/20 avec la mention passable. Il pourrait s’affirmer.
Ministre des Affaires étrangères, de la francophonie et des Centrafricains de l’Etranger : Sylvie Baipo Temon
La cheffe de la diplomatie centrafricaine fait la percée et s’assume pour donner une autre image de la diplomatie centrafricaine. Même si on enregistre des manquements dans sa manière de gérer ce ministère qui est la vitrine du pays, Mme Sylvie Baipo Temon doit se réveiller afin de mieux conduire la mission qui lui est confiée à travers sa feuille de route.
La ministre est au courant de ce qui se qui passe dans les représentations de la RCA à l’extérieur. C’est une honte nationale et elle n’arrive pas à gérer ces problèmes qui noircissent l’image du pays. Même pour attribuer des passeports de service, c’est un véritable chemin de croix faute des mauvaises pratiques de ses collaborateurs qui constituent un frein à ces procédures. Les récentes prises de positions de la ministre Baipo Temon face aux propos tenus par les autorités françaises lui ont permis de gagner une audience considérable et c’est ce que les Centrafricains attendent des autorités pour leur pays qui doit être respecté à tous les niveaux. La ministre des AE s’est fait remarquer positivement avec sa mise au point par rapport à la sortie hasardeuse de son homologue français. Elle a démontré aux yeux du monde qu’elle est une Dame de fer. Intellectuellement calée, Mme Baïpo est dotée d’un savoir-faire qui peut lui permettre de booster son département. Des choses restent à faire pour accélérer la diplomatie centrafricaine. Mme Sylvie Baipo Temon bénéficie déjà de la note de 14/20 avec la mention Bien.

Ministre chargé de l’Intérieur et de la Sécurité publique, contrôleur général de police : Michel Nicaise Nassin : On ne peut rien dire de plus. Les faits parlent d’eux-mêmes et tout le monde le sait. Le chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra a voulu faire des FSI une force au service de la population. Mais l’actuel ministre de la Sécurité Publique n’est pas à la hauteur de la mission qu’on lui a confiée. C’est comme s’il n’a aucune expérience en la matière pourtant issu de la maison. Les FSI sont devenues des vrais corps à billet de banque dans la capitale Bangui : « lorsqu’on arrive dans une barrière ou les points de contrôle des gendarmes et policiers, on ne parle que de la corruption ce qui facilite l’infiltration des mercenaires dans la capitale. Les policiers dans la ville de Bangui ne travaillent que pour les pièces de 500 FCFA sur les motos, conducteurs de bus et autres moyens roulants. Même ses collègues se moquent allègrement de ce Contrôleur Général de la Police qui n’a jamais brillé durant sa carrière. D’aucuns lui reprochent sa propension à céder facilement à la corruption. Il est même qualifié par certains membres du gouvernement comme un ministre dormeur ». En témoigne la nonchalance avec laquelle il évacue certains documents qui attendent sa signature. Plus de 7000 passeports souffrent dans ses tiroirs faute de signature. Son seul mérite est l’appartenance ethnique qu’il partage avec le Président de la République. Sa note ne peut être attribuée que par celui qui croit en lui. On a l’impression qu’il est fatigué et fait la honte des membres du gouvernement et de son parent. 05/20 la note qui lui convient avec la mention très faible.
Ministre chargé des finances et du Budget : Hervé Ndoba : Un jeune qui vient de faire sa première rentrée dans le gouvernement après ses brillants parcours professionnels. A son arrivée dans un peu moins de quatre mois, il continue l’œuvre engagée par son prédécesseur, l’actuel Premier ministre Henri-Marie Dondra. Cependant il s’y est mal pris dès l’entame de sa mission avec des approches qui ne cadrent pas avec le fonctionnement de ce département considéré comme le cordon ombilical de l’exécutif. Le chemin est encore long pour lui dans un pays où les groupes armés font obstruction au bon fonctionnement des administrations financières dans les provinces par rapport à la question de mobilisation des recettes de l’Etat.
Si on note déjà des avancées à mi-parcours au niveau du département que ce dernier dirige actuellement, il doit faire des efforts pour mieux gagner la confiance des partenaires techniques et financiers de la RCA dont leurs soutiens multiformes sont indispensables au relèvement et à la stabilité du pays. Entre temps, le ministre Hervé Ndoba doit s’entourer des gens qu’il faut à la place qu’il faut. Sa méconnaissance des réalités centrafricaines font que le ministre commet certaines erreurs de casting au sein de son département. Il pourrait mieux faire s’il suit les conseils de son prédécesseur. Qu’il nous dise concrètement son plan d’action. Il a intérêt à suivre le chemin de son prédécesseur pour réussir le pari. 9/20, c’est la note qu’il mérite avec une mention : insuffisant. Il pourrait mieux faire à condition qu’il se ressaisisse.

Ministre chargé de l’économie numérique, des postes et télécommunications : Justin Gourna Nzacko : Cadre du département qu’il a eu l’insigne l’honneur de diriger sous la haute clairvoyance du président Touadéra, le ministre Justin Gourna Nzacko, traduit fidèlement sa feuille de route dans les faits. Le secteur a porté des fruits à travers des différentes réformes engagées par lui. Comment ne pas reconnaitre à une telle personnalité son sens de management et de compétence que nul ne peut ne peut s’en douter ! Le secteur de la télécommunication en Centrafrique est apprécié de par le monde. Ajouté à cela la finition des travaux de la fibre optique qui avancent à grand pas pour le bonheur des Centrafricains. Sauf que le ministre Justin Gourna Nzacko doit corriger quelques erreurs au niveau des opérateurs de la téléphonie mobile qui tentent de torpiller la communication. Parlant des employés de la Socatel qui réclament 70 mois d’arriéré, il est impérieux que le ministre engage des négociations avec eux afin de leur trouver une solution. A part cela, la redaction accorde au ministre Justin Gourna Nzacko la note de 12/20 avec la mention Assez Bien.
Ministre chargé de l’Education nationale : Moukadas Noure : Communément appelé ministre « bouche-trou », cet ancien universitaire fait la honte du milieu scolaire en République centrafricaine. Durant tout son séjour à la tête de ce département, il n’a fait que l’objet de la honte du corps enseignant. Malgré sa feuille de route « on constate que certains enseignants sont formés pour restés à Bangui et d’autres pour les provinces. Aucune initiative pour le relèvement du système scolaire centrafricaine. Pour preuve, cette année, les affectations ont été monnayées dans son cabinet et les Inspecteurs d’académie en complicité avec les proviseurs nommés à sa solde ont gonflé les frais des vacations en donnant des noms fictifs qui n’existent pas dans le monde », témoigne un enseignant.
Il est la vraie punaise du régime Touadéra. Notre rédaction lui accorde une note de 05/20 avec la mention très faible.
Ministre chargé de l’Action humanitaire, de la solidarité et de la réconciliation nationale : Virginie Baïkoua : C’est la femme qui fait ses preuves depuis sa présence au sein du gouvernement. Depuis le gouvernement de Sarandji 1 et 2 en passant par le gouvernement Ngrébada puis actuellement celui dec Dondra, la ministre Virginie Baïkoua ne baisse pas le bras et c’est ce qui lui a valu la confiance du Chef de l’Etat Président Faustin-Archange Touadéra et le Premier Ministre Henri-Marie Dondra.
Virginie Baïkoua mérite là où elle se trouve. Les réalisations ne font que s’accroitre avec la feuille de route qui lui est donnée. Les actions humanitaires sont palpables aux côtés des déplacés, retournés et rapatriés-volontaires (RD congo, Congo, Cameroun, Tchad). Même ceux qui sont victimes des phénomènes naturelles (inondations et autres) ont été assistés et toutes les dispositions sont mises en place au niveau du Département avec l’appui des partenaires en vue de faire face à des éventuelles problèmes.
Dans le cadre des actions pour la réconciliation nationale, cela se poursuivent à Bangui et à l’intérieur du pays avec les comités locaux de paix et de la réconciliation (CLPR) qui travaillent d’arrache-pied pour faciliter les échanges, la cohésion sociale entre les communautés. Tout ceci, contribue au retour progressif de la paix dans le pays.
La lutte contre l’impunité prônée par le président Touadéra, est une réalité suite aux actions réalisées par la ministre Baïkoua dans ce sens. C’est dans ce cadre que la Commission Vérité, Justice, Réparation, Réconciliation (CVJRR) a été mise en place et dont les membres ont prêté serment pour accomplir la mission qui leur est confiée. Une journée (11 mai) est dédiée aux victimes et le Département que dirige Virginie Baïkoua s’y consacre à chaque fois lors des commémorations nationales. Comme on le surnomme la « mère nationale » du MCU, la ministre Virginie Baïkoua est toujours à l’œuvre et ce sont ses preuves de compétence, de rigueur, de résultat, de générosité et de patriotisme qui ont séduit ses compatriotes de Bimbo 4 pour l’élire comme députée de la nation. Le gouvernement que dirige Henri-Marie Dondra a besoin de cette compatriote qui dispose des perspectives intéressantes pour le bien fondé du Département qu’elle dirige. Avec une note de 16/20, elle mérite la mention Assez bien.

Ministre chargé de l’Environnement et du développement durable : Thierry Kamach : C’est lui le patron du parti MOUNI qui a contribué valablement aux actions du président Touadéra et surtout sa réélection en décembre dernier. A la tête d’un parti jeune qui dispose d’un nombre consistant des députés à l’Assemblée nationale, tout le monde sait que c’est l’une des forces politiques du pays qui fait partie de la majorité présidentielle. Sa franchise et sa loyauté envers ses membres du parti, et sa fidélité aux actions du président Touadéra et de la République centrafricaine en général, lui ont valu une notoriété sur l’échiquier national.
Sur le plan professionnel, personne ne peut douter des actions du ministre Thierry Kamach à la tête de ce Département dont les actions font la fierté du pays à l’extérieur sur en matière de lutte contre le changement climatique. En trois mois dans le gouvernement d’Henri-Marie Dondra, le numéro un du département de l’Environnement et du développement durable a eu à mener plusieurs activités voire des contacts pris avec les partenaires en vue du soutien aux actions de ce secteur, notamment la lutte contre le changement climatique, la protection de l’environnement, la lutte contre la déforestation et la désertification.
La COP 26 qui est un grand rendez-vous international en vue de présenter les engagements de chaque pays pour la protection de l’environnement, le Département que dirige Thierry Kamach y prépare cela avec l’appui du PNUD et bientôt la délégation centrafricaine y prendra part. A noter qu’une grande marche climatique a été organisée par le Département et à l’issue de cette activité, le document de la Contribution Déterminée Nationale (CDN) qui vient d’être validé suite à un atelier organisé, a été remis au président Touadéra. C’est ce document qui sera présenté aux partenaires lors de ce COP26. Le ministre Thierry Kamach mérite la note de 16/20 avec la mention Assez bien avec grande appréciation du Jury de la rédaction.

Ministre chargé de la santé et de la population : Pierre Somse : On ne le surnomme Monsieur « Corona » pas pour le plaisir mais à cause de la lutte acharnée que mène ce dernier pour combattre efficacement cette pandémie mondiale. Médecin de formation et ancien fonctionnaire international, le ministre Dr. Pierre Somsé s’est montré pragmatique suite à la mobilisation qui a permis à la RCA de ne pas se confronter à la pire contamination de cette pandémie. Ses trois mois passés dans le gouvernement pendant ce second mandat est la poursuite de ce qu’il a engagé bien avant son entrée dans le gouvernement. De la construction des infrastructures sanitaires, leur dotation à des matériels adéquats, la formation et le renforcement des capacités des agents de santé dans plusieurs domaines spécifiques, c’est la preuve concrète des actions du ministre Somsé qui est un bon élève à féliciter et à encourager pour ses prouesses. Les réformes se poursuivent toujours avec Somsé qui bénéficie déjà la note 15/20 avec la mention bien.

Ministre chargé de la communication et des médias, porte-parole du Gouvernement : Serge Ghislain Djorie : Un autre imposteur qu’on a bombardé ministre de la communication, porte-parole du gouvernement au grand dam des spécialistes en la matière. Un néophyte qui ne maîtrise pas le département dont il a la charge au point d’avoir maille à partir avec le professionnel de ce métier. D’abord il n’a pas le langage facile pour défendre valablement le gouvernement à travers ses prises de position. Il s’est révélé être un véritable valet des Français. Dès sa prise de fonction, il a décidé de ne pas travailler avec les anciens du département qui connaissent ce ministère spécialisé. Guidé par l’envie de gain facile, il a engagé certaines réformes avec des partenaires véreux, histoire de se mettre plein les poches. Faisant le m’as-tu-vu, il a organisé des tests de recrutement alors que les pigistes sont en train de broyer du noire. L’on se demande sur quelle ligne il va payer ces nouvelles recrues ? Jugé arrogant et hautain, Djorie n’écoute personne et ne fait qu’à sa tête. A dire vrai sa place n’est pas à la tête de ce département, il ferait mieux de reprendre sa place dans le laboratoire à l’Institut Pasteur pour les analyses médicales. La rédaction lui attribue la note de 09/20 avec la mention faible. Il n’a pas sa place dans le gouvernement. Son score lors de la dernière présidentielle ne profite pas au Président Touadéra.

Ministre chargé de la promotion de la jeunesse, des sports et de l’éducation civique : Aristide Bryan Reboas : Pour les observateurs sérieux de la vie politique, il s’agit d’un vrai mythomane qui fait du bruit pour cacher sa médiocrité. Tout le monde sait que c’est un monsieur qui a toujours cherché par tous les moyens pour être ministre en faisant toute sorte d’acrobatie. Homme des théories fallacieuses, ses multiplies sorties n’ont pour seul objectif de plaire au Chef de l’Etat afin de rentrer dans ses bonnes grâces. Malheureusement son intervention hasardeuse où il a indexé le Président de la fédération centrafricaine de Basket-ball a permis de savoir que derrière ses sorties intempestives se cache sa quête de gain. D’où l’histoire de 10 millions de francs qu’il a imposés à cette fédération en plus de sa prise en charge lors du championnat de Kigali malgré la caisse d’avance que le gouvernement lui a donnée. Quel scandale ? A dire vrai ce monsieur n’a pas sa place dans cette équipe dynamique du gouvernement. La rédaction lui donne 8/20 avec la mention Faible !

Ministre chargé de la fonction publique et de la réforme administrative : Marcel Djimasse : Son entrée dans le gouvernement fait suite à sa contribution indéfectible pour la réélection du président Touadéra en 2020. Membre de la plateforme « Bé Oko » au nom de son parti PS, Marcel Djimassé n’a pas l’estime de ses compatriotes et sa présence à la tête du Département de la fonction publique serait synonyme de la résurgence d’irrégularités de l’intégration dans la fonction publique. D’ailleurs ses collaborateurs lui reprochent beaucoup de choses. D’aucuns disent que sa place n’est pas là-bas puisqu’il n’est pas perçu comme un homme qui sait écouter ses collaborateurs Pour ces derniers, il peut continuer ses aventures ailleurs et non de rester dans le gouvernement dit de combat. La note de 07/20 qu’on peut lui attribuer prouve à suffisance qu’il n’est pas à la hauteur de la mission gouvernementale. Faible, c’est sa mention.
Ministre chargé du secrétariat général du gouvernement et des relations avec les institutions de la République : Maxime Balalou : Nommé à la tête de ce Département dans le gouvernement de l’ancien Premier ministre Ngrébada, le ministre Maxime Balalou s’affirme au regard des témoignages de ses collègues, ministres et autres personnalités que notre Rédaction a pu côtoyer. Il fait partie des meilleurs élèves du président Touadéra suite aux importantes tâches qu’il a su assumer au sein de ce Département. Cet économiste et financier, spécialiste des finances publiques et enseignant de son état, Balalou procède par la technique pédagogique pour exécuter des tâches au sein de son département. Du compte rendu du conseil des ministres en passant par le bon suivi des relations avec la institutions de la République, le ministre Maxime Balalou est toujours au four et au moulin. Le département qu’il dirige est en train construire un complexe au niveau de Bobangui afin d’honorer le Président fondateur Barthelemy Boganda. Plusieurs projets sont en cours d’exécution au sein du département qu’il dirige entre autres, la digitalisation de ses activités afin de rendre visible les actions du gouvernement. Rappelant que c’est lui qui coordonne les activités du gouvernement. On lui affecte la note 16/20 avec la mention très bien. Mais cela n’empêche que ce dernier puisse aller au-delà de cette moyenne compte tenu de ses prouesses.

Ministre chargé de l’Equipement et des travaux publics : Guismala Amza : Dans le cadre des cent jours du gouvernement Dondra, le ministère de travaux a pu réaliser le bitumage de la route à l’intérieur de camp Kassaï qui depuis le temps de l’ex Empereur Bokassa personne n’a pensé. Grâce à la vision du gouvernement DONDRA sous l’impulsion du Président de la République les militaires sont honorés. Il y a aussi le bitumage de la rue devant l’église Ngoubagara. Et tout sur le budget de l’état. Ajouté à cela, le bitumage de la rue Ruth Roland financée par la MINUSCA et le rond-point des Nations-Unies. A l’actif du ministre Guizimala les travaux de réhabilitation du tronçon Pk 0-Aeroport dont travaux avancent bien et l’assainissement de l’avenue Idriss Deby. En moyen terme le corridor 13 cofinancé par la BAD et la BDEAC dont la négociation du protocole d’accord vient d’être tenu et la construction de la route Gouga-Mbaïki-Bangui et celle d’un port moderne à Mongoumba. La construction de deux grands ponts, un de 380m sur la Lobaye et un de 150m sur la M’Poko et 30km, de voirie urbaine dans la ville de Bangui. En plus il y a la réhabilitation de la deuxième voie qui mène à l’aéroport financée par la BDEAC. Le ministre vient de valider le DAO et l’avis de non-objection de la BDEAC pour lancer l’Appel d’offre. Avec le nouveau projet PURIC sur financement de la banque mondiale, le ministère des Travaux a 500km de piste rurale à réhabiliter dans l’Ouham et l’Ouham-Pende et la continuité de la route Kaga-Bandoro Ndélé Ouadda, Ouadda-Djallé Birao et Amndafock. Avec la note de 14/20, il peut se coller avec la mention assez bien.

Ministre chargé du commerce et de l’industrie : Mboua, née Léa Koyassoum-Doumta : Bien qu’ancienne ministre, madame Koyassoum-Doumta montre les signes d’un épuisement total. Sa nomination est d’ailleurs querellée au sein de la plateforme « Be Oko » dont la majorité des leaders ont préféré une autre personnalité. Présidente du parti politique du feu Jean-Paul Ngoupandé qu’elle a pris en otage et qui n’est réduit qu’à sa propre personne, puisque tous les cadres compétents ont claqué la porte à cause de sa mauvaise gouvernance. Enseignante de formation, la ministre Doumta ne sait pas du tout manager son département depuis sa nomination. Elle n’arrive pas à contrôler la hausse des prix sur le marché en dépit de la situation conjoncturelle tendue. Elle passe le clair de son temps à faire la promotion de ses produits Aloe verra pour son ONG « Forever Products Living » au détriment des dossiers importants qui souffrent sur son bureau. Elle n’est pas prête pour exécuter le projet de société du Président de la République. La rédaction lui attribue la note de 08/20 avec la mention passable.

Ministre chargé du développement de l’énergie et des ressources hydrauliques : Arthur Bertrand Piri : Il a fait son entrée dans le gouvernement après avoir servi comme ministre conseiller Contrôleur général des secteurs para-publics et privés. Sa gestion, surtout son rigueur lui a valu sa nomination dans ce gouvernement. Ses collaborateurs ne tarissent pas d’éloge pour lui. Grâce à son esprit managérial, les Sociétés d’Etat qui se trouvaient dans une situation chaotique, ont repris leur place. On peut citer entre autres, l’ENERCA, la SODECA, la SOCASP, le FER…
Aujourd’hui à la tête du département de l’énergie et des ressources hydrauliques, Arthur Bertrand Piri continue de s’affirmer valablement avec la feuille de route qui lui est remise par le premier ministre Henri-Marie Dondra. Aussitôt nommé, le ministre Piri a fait le tour de toutes les structures sous tutelle de son département afin de s’imprégner sur leurs situations.
Ce dernier a tenu plusieurs réunions avec ses collaborateurs en vue de donner les grandes orientations pour mieux réussir la vision politique du président Touadéra. A son actif, on peut mettre le lancement des travaux de 4600 branchements sociaux qui vise à favoriser l’accès à l’eau potable en vue de permettre à la population vulnérable d’avoir de l’eau potable à moindre coût. La construction d’une centrale hydro solaire à Berberati dans le cadre de mise en œuvre du projet d’amélioration des services d’eau et d’électricité ; la réhabilitation des infrastructures d’alimentation en eau potable dans cette ville et, l’inauguration de l’usine hydroélectrique de Boali 2. Le ministre Piri se bat très bien. La rédaction lui attribue la note 14/20 avec la mention Bien.

Ministre chargé des Eaux et forêts, chasses et pêches : Amit Idriss. Arrivé grâce à l’erreur de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine (APPR-RCA), ce champion de délivrance des permis d’exploitation et d’aménagement (PEA). Cet ancien rebelle n’est soutenu que par les garants et facilitateur de cet accord qui fait la honte de toute la nation, le président Touadéra en le maintenant à la tête de ce département malgré les rapports d’enquête de l’IGE, HABG, l’Assemblée Nationale, a commis une erreur. D’aucuns disent qu’il a été maintenu pour détruire à grande échelle un département qui doit servir comme pourvoyeur du trésor public. Le peuple centrafricain n’a plus besoin des rebelles qui ne veulent pas respecter les engagements pris à Khartoum. Depuis son arrivé, où sont partis des véhicules de PDRSO qui sont de nos jours affectés auprès de ses multiples maîtresse à Ndélé ? Les bois saisis suite aux abattages clandestins disparaissent au grand dam du personnel de son département. Lui est tous ses collaborateurs et cadres de son département se regardent en chien de faïence. Sauf son parent affublé du sobriquet du « ministre délégué » qui bénéficie de sa confiance. Les mauvaises langues disent qu’il serait un client potentiel de la justice centrafricaine. C’est un mauvais élève du gouvernement Dondra. La rédaction lui attribue la note 05/20 avec la mention Nul.

Ministre chargé de l’Elevage et de la santé animale : Hassan Bouba : Cet ancien bras droit du chef rebelle Ali Darassa de la CPC, n’est plus en odeur de sainteté avec ses collègues membres du gouvernement suite aux diverses plaintes déposées contre lui. Rebelle de son état, il n’échappera pas aux filets des juridictions tant nationales qu’internationales qui sont prêtes à mettre la main sur lui d’un moment à l’autre. Sa présence au sein du gouvernement n’apporte rien du nouveau mais ternie davantage l’image de marque de ce gouvernement. Ses collaborateurs ne se retrouvent pas dans sa manière de diriger le département, si ce n’est pas que pour satisfaire ses intérêts égoïstes. Le secteur de l’élevage ne connait nullement une avancée significative. N’eût été les actions engagés par ses collègues de la réconciliation nationale, la sécurité publique voire de la défense en vue de rassurer les éleveurs, la sécurité serait mise à rude épreuve. Sans oublier la sécurisation des couloirs de transhumances, Hassan Bouba n’a aucun bilan après ses mois passés dans le gouvernement. 03/20 pour lui et la mention médiocre qui lui est attribué dit beaucoup de chose au président Touadéra qui doit décider de son sort déjà.

Ministre chargé de l’Administration du territoire, de la décentralisation et du développement local : Bruno Yapande : le président Touadéra n’a pas commis une erreur d’associer dans sa gouvernance, des gens qui sont prêts à traduire dans les faits sa vision politique. Bruno Yapandé qui dispose d’un parcours politique remarquable, fût un ancien ministre de la communication avec un résultat satisfaisant. Les professionnels des médias ont gardé un bon souvenir de lui. Ce sont ses compétences qui ont fait de lui ce qu’il est actuellement. Déjà nommé ministre de l’administration du territoire, ses bons témoignages se répandent avec son élan de propulser ce département.
On peut citer parmi quelques réalisations du ministre Bruno Yapandé, la mise en œuvre de la politique de décentralisation et du développement local qui se poursuit. Dans cette optique, des lois sont élaborées pour être soumises à l’Assemblée en vue de leur adoption. Le ministre Bruno Yapandé a initié la délimitation administrative et des collectivités territoriales. C’est ainsi que la ville de Bangui est passée de 8 à 9 arrondissements ; la ville de Boali est érigée en chef-lieu de la préfecture de l’Ombella M’poko et les travaux d’aménagement du siège est en cours.
Du point de vue de ce que nous venions souligner ici, il y’a des dossiers en cours de réalisation au niveau de ce Département. Les grandes actions attendues, c’est la tenue des élections locales qui se préparent activement pour que d’ici 2022 nous auront des maires élus et des conseillers régionaux. Bruno Yapandé est l’un des bons élèves de Touadéra. Il mérite la note de 15/20. Très bien.

Ministre chargé de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique : Jean Laurent Syssa-Magalé. C’est une certitude de l’échec du régime de Bangui. Ce ministre-Recteur est aujourd’hui critiqué par ses proches collaborateurs. De son passage au Rectorat, on assiste qu’à des mouvements des grèves soit par ses collaborateurs soit par les étudiants dont les notes ne sont pas conformes à la réalité. On sait que dans le but de la continuité des services, il a reçu comme les autres membres du gouvernement, une feuille de route. Cependant, aucun programme n’est mis sur pied pour sauver le système universitaire. Le chef du gouvernement et le Président de la République doivent lui donner des instructions afin de passer la main au Vice-recteur pour l’intérim en attendant la nomination d’un nouveau recteur. Puisque l’histoire de détournement de la viande des bœufs du restaurant universitaire est un peu trop. Une honte de l’équipe gouvernementale. La rédaction lui attribue la note de 07/20 avec la mention faible.

Ministre chargé de la promotion du Genre, de la protection de la femme, de la famille et de l’enfant : Marguerite Ramadan : Plusieurs fois Conseillère à la Primature en matière du genre, cette assistante sociale de formation n’est pas la personne indiquée pour diriger ce département. Certains observateurs la perçoivent comme une situationniste tant sa gestion à la tête de l’OFCA laisse à désirer. Ses consœurs se plaignent de son manque de considération vis-à-vis d’elles. Depuis qu’elle est nommée à la tête de ce département, elle se livre à des activités à but lucratif. Tous les marchés au sein de ce département sont exécutés par elle-même au point où ses collaborateurs se demandent si elle est devenue une commerçante ou une entrepreneuse ? Etre un bon gestionnaire d’un département ministériel commence d’abord par être un bon gestionnaire d’un ménage. Ce n’est pas le cas de Mme Ramadan qui a des contentieux au niveau familial. La rédaction lui attribue la note de 06/20. Elle n’a plus sa place au sein de cette équipe dynamique qui est à pied d’œuvre pour le relèvement de la Centrafrique.

Ministre chargé des Mines et de la Géologie : Rufin Benam-Beltoungou : Il vient de faire sa première entrée dans le gouvernement que dirige le premier ministre Henri-Marie Dondra. Etant jeune, le ministre Rufin Benam Beltoungou est un exemple à suivre par la jeunesse centrafricaine dont le président Touadéra porte dans son cœur.
Après sa nomination à la tête de ce Département, ce dernier se met au four et au moulin pour poursuivre la mission entreprise par son prédécesseur. La question de la sanction du processus de Kimberly qui pèse encore sur la RCA est encore en négociation. Heureusement le Conseil d’Administration de l’ITIE vient de lever sa sanction sur la RCA pour permettre à l’exploitation des minerais en Centrafrique afin de permettre artisans miniers, les collecteurs et les acheteurs d’exercer leurs activités.
Seulement le ministre Benam Beltoungou a intérêt à corriger les anomalies contenues dans le Code minier qui est souffrance à l’Assemblée nationale. Il doit éviter de croiser le fer avec les artisans miniers qui sont regardants sur ce code. Il peut bénéficier de 10/20 avec la mention passable.

Ministre chargé de l’agriculture et du développement rural : Eric Rekosse-Kamot : Il a fait son entrée dans le gouvernement grâce au parti MOUNI du Président Kamach Thierry qui l’a désigné. Mais, trois mois à la tête de ce Département, c’est le regret total au sein du parti auquel il appartient voire même ses collaborateurs qui ne sentent pas en lui quelqu’un qui peut conduire ce Département à bon port.
Il va hérité un terrain balisé par son prédécesseur Honoré Feïzouré, plusieurs projets financés par les partenaires internationaux, stagnent malheureusement à la grande surprise de tout le monde. Le ministre Kamot a quand même réussi l’organisation de la JMA édition 2021. A son actif on peut noter les travaux du comité de coordination du secteur rural ; la remise d’une somme 856 millions de cfa aux cotonculteurs de Bossangoa. Il se pose un problème de communication au niveau du département que dirige le ministre Kamot. La note de 10/20 peut l’aider avec une mention passable.

Ministre chargé des petites et moyennes entreprises et de la promotion du secteur privé : Mohamed Lawane : Comptable de formation, Mohamed Lawane est rentré au gouvernement comme membre de la majorité présidentielle au nom du parti RDC qui vient de le débouter. Sa famille politique d’origine a-t-elle tort de contester sa désignation ? Assurément D’autant plus que le ministre fait piètre figure au sein de ce gouvernement qui se veut dynamique. Les cadres du département qu’il dirige disent qu’il fait du pilotage à vue et à cette allure, l’on ne peut rien attendre de lui en termes d’initiative. Il fait tout à sa tête sans prendre l’avis de ses collaborateurs directs qui l’observent dans ses dérapages qui vont sûrement le conduire dans le mur. Il n’est pas productif au sein de l’actuelle équipe gouvernementale. Car comment comprendre que les divers projets de soutien aux initiatives des petites et moyennes entreprises trainent et rien du sérieux se passe actuellement au sein de ce Département. Il prend part à des petites cérémonies qui ne devraient même voir sa présence. A voir de près, le ministre Mohamed Lawane doit continuer son aventure ailleurs et non de le passer dans le gouvernement. La rédaction lui attribue la note de 06/20 avec la mention très faible.

Ministre chargé des Arts, de la Culture et du Tourisme : Vincente Maria Lionelle Jennifer Saraiva-Yanzere : C’est avec surprise que les Centrafricains ont appris la nomination de cette dame comme ministre. Bien que membre d’une association politique qui soutient le Président de la République lors de la dernière présidentielle, cette dame n’a aucune expérience en administration. Elle passe tout son temps à faire des posts sur les réseaux sociaux au lieu de se pencher sur des dossiers épineux de son département. Le plus navrant c’est lorsqu’elle a pris part à la passation de service à l’hôtel Ledger entre l’équipe sortante et l’actuelle équipe comme si elle est devenue un Inspecteur d’Etat. A dire vrai, cette dame n’est pas préparée pour assumer cette fonction ministérielle. Elle a besoin d’un recyclage. La rédaction lui attribue la note de 06/20 avec la mention faible.

Ministre chargé de l’Urbanisme, de la réforme foncière, de la ville et de l’Habitat : Nicole Nkoue : Une femme politique très engagée, dans sa formation politique qu’est le RDC, Nicole Nkoue fait figure d’une femme dynamique au sein du gouvernement Dondra. Depuis sa prise de fonction, cette dame multiplie des contacts et des visites du terrain en vue de booster son département qui est une vitrine de l’Etat. Sous son magistère, plusieurs réalisations ont été faites au rang desquelles, il y a la construction des logements sociaux à Samba à 15 Km de Bangui qui sont mis en vente aux Centrafricains, le lancement des travaux d’aménagements de certaines localités et la destruction des habitations sur des réserves spéciales conjointement avec certains départements ministériels ; la relance des activités d’aménagement foncier sur le site de Landja. Ajouté à ces activités l’élaboration de loi sur le code d’urbanisme et de construction et celle sur la promotion immobilière qui se trouvent sur le bureau de l’Assemblée nationale. Autant dire la présence de madame Nkoue n’est pas du tout repos. Elle s’est révélée une battante et bosseuse. La rédaction lui attribue la note de 12/20 avec la mention Bien. Peut mieux faire si elle s’affirme davantage.

Ministre chargé du travail, de l’emploi, de la protection sociale et de la formation professionnelle : Mme Annie Michelle Mouanga, Excellente dans son travail avec la mise en place d’une politique adéquate dans le domaine de la protection sociale et la Formation Professionnelle. Cette dame a su mettre en place une politique cohérente en matière de redynamisation de travail pour la revalorisation du SMIG-SMAG afin de permettre aux travailleurs Centrafricains une amélioration et leur cadre de vie par rapport au coût de la vie actuel. Car ce SMIG-SMAG n’a pas été revu à la hausse depuis 30 ans. A son arrivée à la tête de ce Département, elle a rendu visite dans les institutions sous-tutelle en vue de s’enquérir de la situation et de s’impliquer personnellement de la donne avec des résultats tangibles. Dans le but de traduire dans les faits sa feuille de route, elle a eu à rencontrer les partenaires internationaux qui pourront prêter main forte à la réalisation des activités dudit Département. Le gouvernement que dirige Henri-Marie Dondra doit compter sur cette compatriote qui est active et déterminée à traduire la vision politique du président Touadéra. C’est un nouveau souffle au niveau de ce Département dont les employés lui collent des bons témoignages.
C’est une ministre qui se bat et fait preuve de responsabilité pour la bonne marche du Département qui doit disposer des moyens matériels afin de bien mener la mission qui lui est confiée. Grâce à son dynamisme, la CNSS est dotée d’une salle de conférence hypermoderne, c’est un acquis dans les cent jours du gouvernement. Avec la note 12/20 et la mention Assez Bien, la ministre peut mieux faire.

Ministre Délégué
Ministre délégué auprès du ministre d’Etat du Désarmement, de la Démobilisation, de la Réintégration, du Rapatriement, chargé du suivi de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation : Gilbert Toumou Deya : Depuis sa nomination à la tête de ce département, il a réalisé un certain nombre d’actions et d’activités assez importantes entre autres, la visite guidée des différentes directions et services du Département afin de s’enquérir de la situation. Dans cette droite ligne d’action, plusieurs réunions ont été tenues avec les hauts cadres du Département pour s’informer des actions à mener.
De la réunion du comité consultatif de suivi de l’APPR en passant par la sensibilisation des représentants des groupes armés signataires de l’APPR sur le processus et le désarmement de quelques groupes armés (CPC, MPC, RJ RPRC, FPRC…) dans les provinces, on peut noter que le ministre délégué Gilbert Toumou Deya a fait vraiment des exploits qu’il faut saluer à sa juste valeur. On ne doit pas perdre de vue les opérations de désarmement volontaire dans la ville de Bangui et ses environs. Tout ceci, c’est pour contribuer au retour de la paix et de la sécurité dans le pays.
Des contacts ont été pris également avec les partenaires techniques et financiers dont le but est de faire la mise à jour de la cartographie des groupes armés opérant en RCA. Récemment le ministre délégué a eu à effectuer une mission à Bria aux côtés de son collègue Willibyro en vue de sensibiliser les membres des groupes armés sur le processus de DDRR en cours de réalisation. Des missions ont été effectuées également à Birao où il est ministre résident adjoint, dans le but de sensibiliser les compatriotes sur le découpage administratif suite à la création de deux nouvelles sous-préfectures dans la Vakaga.
Pour ces actions réalisées, la rédaction lui attribue la note de 13/20 avec la mention assez bien

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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