Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a « fermement » condamné l’attaque perpétrée, lundi, par la garde présidentielle contre un véhicule de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) à Bangui.
« Cette attaque a fait dix blessés parmi les soldats de la paix égyptiens, non armés, qui venaient d’arriver à Bangui dans le cadre de leur déploiement » dans ce pays, a souligné dans un communiqué, jeudi, Stéphane Dujarric, Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU.
Guterres a rappelé que « les attaques contre les soldats de la paix des Nations Unies peuvent constituer un crime de guerre ».
Il a, par ailleurs, appelé les autorités centrafricaines « à ne ménager aucun effort pour enquêter sur cette attaque inacceptable afin que les auteurs répondent rapidement de leurs actes » devant les juridictions compétentes.
Dans la capitale centrafricaine, dix casques bleus égyptiens ont été blessés par des tirs de la garde présidentielle lundi 1er novembre, selon l’Organisation des Nations unies (ONU) qui a condamné dans un communiqué, mardi, « une attaque délibérée et inqualifiable ».
Le gouvernement centrafricain a, en retour, accusé les militaires égyptiens d’avoir pris des photos de la résidence du chef de l’État, ce qui est interdit, et d’avoir refusé d’arrêter leur véhicule.
Une fille de 16 ans a été heurtée par le minibus et tuée « dans leur fuite », selon la présidence
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