Centrafrique: ” la France va-t’en” nouveau slogan du peuple centrafricain

Le peuple Centrafricain est déterminé à rompre ses relations sur tous les plans avec l’ancienne puissance coloniale qu’est la France. A travers une marche pacifique dans la matinée de ce mercredi 8 décembre, plusieurs jeunes venus de différents arrondissements de Bangui, Bimbo et Bégoua, ont affiché clairement leur position.

L’histoire retiendra que l’Oubangui Chari est devenu la République centrafricaine le 1er décembre 1958. A ce jour, le pays totalise 63 ans le 1er décembre 2021.Les signaux sont au rouge, en toile de fond, des tensions et massacres du peuple, présentent une image très sombre de la République après toutes ces années.

Pour cause, la mauvaise politique française en Afrique, et plus particulièrement en République centrafricaine. En effet, ces jeunes conscients de cette triste réalité, ont exprimé leur ras-le-bol vis-à-vis de la mauvaise politique de l’ancienne puissance coloniale pour leur manigance dans la crise centrafricaine.

Ces jeunes Centrafricains demandent purement et simplement à la France de quitter le pays et dénonce sa manipulation, ainsi que son soutient aux terroristes sur le continent africain en général et particulièrement en RCA. Cependant, on peut lire sur les pancartes que brandissent ces jeunes les slogans suivants : «la France dégage !», «la France est en difficulté !», «la France va-t’en !».

Des slogans illustratifs de la désolation de tout un peuple après des années d’indépendance sans changement ni épanouissement des vrais fils et filles du pays.

« Nous allons manifester jusqu’à ce que la France quitte ce pays. Ils ont doté les rebelles avec des armes pour déstabiliser le régime de Touadéra. Mais, ce régime c’est le peuple qui l’a choisi. Ce régime ne tombera jamais ! La Centrafrique ou la mort nous vaincrons !», -a déclaré un des manifestants.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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