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Trop c’est trop ! Une fois encore le criminel de triste moralité, Chef de guerre de l’UP revient à la charge pour déverser ses insanités tout en narguant le Chef de l’Etat.
Pour le commun de mortel, le délai de grâce accordée à ce mercenaire étranger est expiré. Il est donc temps de traquer manu militari pour enfin rendre compte de ses multiples crimes en République centrafricaine.
Ce mercenaire étranger qui dirige le groupe armé dénommé UPC qui a massacré des milliers des Centrafricains et humilier toute la République centrafricaine vient de franchir le Rubicond à travers son communiqué laconique dans lequel il pointe le doigt accusateur sur le Président Touadéra comme étant l’auteur des crimes. Unanimement tous les Centrafricains aimant leur pays doivent se lever comme un seul homme pour réclamer l’arrestation de cet énergumène qui a eu le culot de s’en prendre au Chef de l’Etat qui incarne toute la République.
Nul n’ignore les conditions dans lesquelles ce mercenaire nigérien qui est rentré par effraction en Centrafrique. D’abord en compagnie de son ancien compagnon Baba Ladé, un autre mercenaire peulh d’origine tchadienne au motif qu’ils avaient pour mission de défendre leurs frères peulhs qui étaient persécutés dans leur transhumance.
Rapatriés par les autorités dirigeantes de l’Etat, Ali Darass qui a goûté le miel en République centrafricaine, a profité de l’avènement de la nébuleuse Séléka pour revenir sur ses pas comme le dit l’adage, « Que le criminel revient toujours sur son lieu de crime ». Malgré le départ de Seleka du pouvoir, Ali Darass qui ne veut pas abandonné ses randonnées, a créé l’UPC pour rendre le pays ingouvernable en occupant certaines parties du territoire national.
Dans un souci de pacifier le pays non pas par les armes mais par le dialogue, le Président TOUADERA après son élection en 2016 avait opté pour la politique de la main tendue en dialoguant avec tous ceux qui ont pris les armes dont Ali Darass.
Considérant la politique de la main tendue chère au Président Touadéra, ce criminel étranger n’a jamais changé de posture et évolue dans ce qu’il pense faire son bonheur jusqu’à ce que intervint l’accord de Khartoum dont l’UPC est signataire.
Le moins qu’on puisse dire est que cet accord n’a jamais respecté par ce mercenaire étranger tout en s’illustrant comme la faction la plus dangereuse de tous ceux qui ont signé l’APPR-RCA.
Ali Darass et son entreprise de guerre qu’est l’UPC a continué à sévir, tuant des milliers des paisibles populations sans pour autant que les garants et facilitateurs de cet accord ne lèvent un petit bout de doigt pour lui infliger des sanctions, pourtant prévues dans cet accord. Diantre !
Ce criminel buveur de sang et son UPC, toujours dans sa logique de perpétrer les crimes s’est rapproché des positions d’un autre criminel, général d’opérette François Bozizé pour former la CPC par un accord dit Accord de Kambakota. Une union qui a permis à ces criminels de pouvoir tout faire pour empêcher les élections groupées dont le peuple s’y est catégoriquement opposé. Mais la riposte des forces armées centrafricaines et de leurs alliés ne s’est pas fait attendre.
Ce groupe de criminels regroupés dans cette coalition éhontée ont été mis en débandade au point de vivre désormais en brousse comme des animaux sauvages en attendant leur proie.
Après les élections, toujours dans son élan de la recherche d’une paix durable dans son pays, le Président Touadera avait, en concertation avec ses pairs de la région du Grand Lacs tendus encore une fois de plus la main aux groupes rebelles en déclarant un cessez-le-feu unilatéral.
Malheureusement ce cessez-le-feu n’a pas permis aux hommes sans foi ni loi de continuer à les actes de violence de la barbarie sur les Centrafricains.
En témoigne la récente attaque perpétrée par les hommes de l’UPC à 20km de Bambari, brûlant des véhicules. C’est-à-dire que le pestiféré n’est pas prêt à lâcher prise et veut coûte que coûte barrer la route à la paix. Mais c’est sans compter sur la détermination des forces de défense et de sécurité appuyées par les forces alliées qui veulent définitivement en finir avec ces criminels quitte à les bouter hors du territoire centrafricain.
Acculé et ne sachant plus à quel saint se voué, Ali Darass sort un communiqué en date du 29 Novembre 2021 pour revenir à la charge en accusant le président de la République de ne pas respecter le cessez-le-feu qu’il unilatéralement déclaré.
C’est se demander de qui ce criminel se veut se moquer ? Ali Darass a-t-il encore un interlocuteur à qui il doit s’adresser? Assurément pas!
Ce qui est navrant est le communiqué dans lequel il brandi une kyrielle de crime qu’il impute au Président de la République.
Cependant Ali Darass a affirmé être sorti de l’APPR en proclamant son attachement à l’accord de Kambakota. Voilà bien que ce criminel affiche au grand jour son visage hideux comme un monstre qui ne vit que de sang.
Comment un tel personnage peut-il bénéficier de la protection de la Minusca ? En en principe la Minusca devait appliquer son mandat pour mettre la main sur lui et le remettre au gouvernement afin qu’il réponde de ses crimes. Quid de la CIRGL qui accompagne le processus du dialogue face aux agissements de ce criminel de guerre ?
La communauté internationale qui semble fermer les yeux sur tueries commises par ces groupes armés n’a rien à voir dans les crimes commis par ce mercenaire étranger ?
Au demeurant, le seul sort qu’on doit être réservé à Ali Darass est qu’il soit neutralisé et traduit devant la justice. Accuser le Président Touadera et les forces de défense et de sécurité de saper tous les efforts d’une sortie de crise est apparaît comme un affront. Comment celui qui avait protesté contre la déclaration du cessez-le-feu peut avoir l’outrecuidance d’affirmer de telles âneries ? En clair le retour de la paix en Centrafrique est conditionné par la neutralisation sans condition de Ali Darass.
C’est le peuple centrafricain qui va se lever comme un seul homme pour arrêter ce criminel.