Ce n’est que normal de nos jours d’attirer l’attention de ceux qui nous gouvernent sur la situation sécuritaire encore volatile en République centrafricaine. Avec la présence des groupes armés dans nos provinces, tout est encore possible.
On sait tous que gouverner, c’est prévoir. Les services de renseignements doivent être en état d’éveil pendant cette période des fêtes de fin d’année car, l’ennemi ne dort pas et surtout lorsqu’il est blessé comme le cas de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) où son coordonnateur a toujours été un assoiffé du pouvoir : « La présence des deux ennemis de la paix François Bozizé et Ali Darassa constitue un danger pour le peuple centrafricain. On se souvient qu’en début d’année, les Centrafricains ont failli être surpris d’un coup d’Etat devant les portes de la capitale. Avec cette expérience, il faut doubler de vigilance », a affirmé une source de la société civile.
On ne doit pas continuer à inscrire l’histoire du Centrafrique par les tueries, les coups d’Etat, les viols, les braquages et la mise en mal de la jeune démocratie qui se veut le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple.
Les Centrafricains ont exprimé leur volonté de choisir la démocratie dont les urnes constituent le seul arbitre. Mais comme les assoiffés du pouvoir pour le pouvoir n’ont pas le souci du peuple meurtri par une longue période de crise militaro-politique, ils peuvent toujours surprendre plus d’un. Le président Touadéra en prenant le pouvoir en 2016 avait trouvé le pays dans une situation de décadence voire de perdition. Avec sa volonté patriotique, il a engagé des reformes sur tous les plans au point où les investisseurs trouvent déjà un terrain fertile de nos jours. Il ne faut donc pas détruire ce qu’il a si bien commencé.
La patrie est notre patrimoine commun et il faut une conjugaison des énergies pour la sauver des mains des ennemis. On ne peut pas se contenter du qualificatif de l’éternel recommencement alors que d’autres avancent à grand pas.
Certes les FSI sont en état d’éveil dans la capitale, mais il faut sécuriser les villes des provinces surtout les zones riches en ressources naturelles car, ce que les criminels et leurs commanditaires recherchent, ce sont les pierres précieuses ce n’est un secret pour personne.
Aujourd’hui, tout le monde sait que le pays est victime de ses ressources naturelles. Le peuple centrafricain doit prouver sa solidarité avec les FACA et FSI pendant cette période des fêtes de fin d’année en dénonçant toute présence suspecte. Car, la sécurité n’est pas seulement l’affaire du gouvernement, mais de tout le monde.