Le « champion national » en la personne de Faustin-Archange Touadéra est mis dans un sac par ceux (service de sécurité, protocole…) qui gèrent son agenda en connivence avec certains de ses conseillers qui sont autour de lui, qui ne roulent qu’au profit de leurs poches. Suivez notre regard !
Le respect se mérite surtout lorsque nous sommes des patriotes comme la rédaction du potentielcentrafricain.com qui n’a cessé de dénoncer et de conscientiser tout le peuple centrafricain à traiter leur président qui est au sommet de l’Etat avec tout le respect qui est accordé au premier citoyen d’une patrie : « Nous sommes dans la coupe réglée des étrangers. Ce n’est pas de la xénophobie mais du respect à notre chef d’Etat qui est garant de toutes les institutions républicaines.
Malheureusement, certains de ses conseillers assoiffés des billets de la CBCA utilisent sa gentillesse pour se faire du beurre. Aucun respect au Chef de l’Etat. Même les mécréants étrangers sont facilement reçus au palais de la Renaissance comme une vendeuse des beignets de maïs au marché centrale. Il faut donner du respect à celui que tout le peuple a élu. De nos jours, si tu as célébré ton anniversaire de naissance tu vois son protocole ou l’un de ses conseillers, il viendra.
Les pays étrangers dont les ambassadeurs n’ont jamais mangé avec leur président, peuvent facilement inviter le président Touadéra, inaugurer un simple monument ou une rencontre de mauvaise goût, on invite le président. Non ! C’est un manque de respect envers l’élu du peuple et une humiliation pour toute la nation », s’inquiété une source de la société civile.
Certes dans sa vision politique, le président Faustin Archange Touadéra a toujours considéré son peuple car, dit-on, c’est dans le social que les actions du politique doivent converger. Cependant, il ne faut pas confondre l’homme Touadéra et le chef de l’Etat Touadéra même si on ne peut pas facilement dissocier l’être et l’étang.
Nous sommes tous témoins des efforts faits par président Touadéra pour l’avenir de son pays et sa reconnaissance envers son peuple comme il l’a toujours souligné dans tous ses discours :
« Comme vous le savez, je me suis engagé devant le peuple centrafricain à bâtir une nouvelle République, un Centrafrique nouveau, fort, uni, prospère, privilégiant le dialogue, la justice et la réconciliation nationale »
Au-delà des aspirations politiques, un Chef de l’Etat reste et demeure une figure emblématique pour son peuple et dans le monde entier. Cependant, lorsque sa popularité est comme celle d’un bouffon, c’est une confusion totale et il faut en tenir compte.
Ce n’est pas une façon de revenir à l’ère de la dictature, mais il s’agit de redonner valeur aux institutions républicaines car, aimer son pays, c’est aussi aimer les institutions de son pays et ses représentants et les respecter. C’est pour dire qu’il faut respecter le calendrier du président élu par un peuple souverain, même s’il faudrait surcharger celui qui est pris en otage par les mécréants.
On ne comprend rien dans ce qui se passe ces derniers temps en RCA. Quand le Chef de l’Etat se déplace pour ses activités privées, pour se reposer afin de réfléchir sur l’Etat d’avancement de son pays, une foule des laudateurs le suit inutilement, juste pour l’embrouiller et chuchoter des ragots dans ses oreilles afin de nuire aux autres.
Concernant le sujet dont nous mettons sous presse, c’est de la pure impolitesse envers un homme d’Etat qui gouverne son pays. Ce dernier n’est pas une personne vulgaire qui doit être invitée là où sa présence n’a aucune importance. Si l’agenda du président voire son audience est monnayée par certains de ses collaborateurs les plus proches, il est temps qu’un terme soit mis à cela. Sous d’autres cieux, on ne peut pas en un laps de temps être reçu par un président de la République, un ministre et autres hautes personnalités de la République.
On se souvient que la devise de la RCA fait mention de la dignité. Cette dignité doit être observée à tous les niveaux en commençant par les hautes autorités de la République qui incarnent les institutions du pays. L’une des matières enseignées au niveau du fondamental 1, parle de l’éducation civique.
C’est ce qu’il faut aux Centrafricains pour avoir du respect envers leurs autorités pour que les étrangers y observent également.