Centrafrique : Les exigences de la bonne gouvernance observées par Touadéra sont foulées au pied par certaines personnalités


La République Centrafricaine continue de souffrir des maux de ses propres filles et fils qui sont les auteurs de ses malheurs depuis des décennies. Ces maux sont constitués de gabegie, le vol, les détournements, la mauvaise gestion sans oublier la confiscation des biens de l’Etat. Au moment où le Centrafricain tire le diable par la queue, certaines hautes personnalités (responsables des institutions républicaines, ministres, conseillers à la Présidence de la République, Assemblée Nationale, Primature) qui baignent dans ces pratiques qui enfoncent le pays dans la boue.


Sous la gouvernance du Président Touadéra, ces têtes qui sont à la cause de ce que nous vivons en ce moment, reviennent au galop pour poursuivre aisément leurs forfaitures comme bon leur semble. Le Président Touadéra a cru associer de bons compatriotes dans la gestion des affaires publiques alors qu’en réalité, ils associent les « vampires » tout autour de lui pour détruire complètement le pays comme les termites qui rongent pour se faire rassasier.
Dans le gouvernement, les institutions de la République et dans les structures parapubliques, ces personnalités sont pleines dont on ne peut citer leurs noms tous dans ce présent article d’investigation de notre Rédaction. La mission conférée à la Haute Autorité chargée de la bonne gouvernance (HABG) est celle de combattre ces maux qui minent le pays, et de traduire les auteurs à la justice pour que cela ne puisse donner un dégout à ceux qui tentent d’y faire la même chose.


Ce qui est à déplorer, le Président Touadéra qui a juré les mains sur le cœur de faire de l’IMPUNITE ZERO son cheval, est malheureusement trahi par ceux qui sont appelés à gérer les affaires publiques. L’exemple palpable est celui de plusieurs rapports étalés par la HABG qui pointent du doigt plusieurs personnalités qui sont accusées de crimes économiques, alors que certains parmi elles vivent actuellement sous nos yeux comme des « SAINTS » sans s’inquiéter de leurs délits qui tuent le pays. A qui la faute ? Aux acteurs de la justice ? That is the question.
Jusqu’où vont ces crimes économiques qui échappent aux hautes autorités du pays ou alors le mal est minimisé ? Personne ne sait. Ce qui est sûr, le Président Touadéra ne sera pas « le sacrificateur » de ceux qui bafouent sa gouvernance. Comment comprendre que certaines personnalités n’ont plus peur de détourner les deniers publics ? C’est ici le lieu d’interpeller une fois de plus l’inspection générale des finances, l’inspection générale d’Etat, la Cour des Comptes et la HABG qui ont commencé à faire un bon travail cette année, celle de publier mensuellement les noms des gens qui sont mouillées dans ces pratiques mafieuses pour permettre le filet de la justice de les rattraper.


Si l’impunité devient la règle de fonctionnement dans certaines structures d’état, il faut absolument que les auteurs soient traduits à la justice afin de purger leurs peines. En tout état de cause, le triste constat est que les Centrafricains, surtout la catégorie des personnalités citée ci-haut, n’ont plus peur de voler, détourner et de piller l’ Etat, tout simplement parce que la justice ne leur dit rien. Et ce sont ces quidams qui tuent le pays plus pire que ceux qui le font par le moyen des armes.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *