Centrafrique : Les tracasseries routières avec l’installation illégale des barrières impactent sur le panier de la ménagère


Depuis des années, la République centrafricaine souffre à cause du manque de la mainmise du gouvernement sur tout l’ensemble du territoire. Ce qui laisse libre les groupes armés ainsi que les coupeurs sans oublier les bandits de grands chemins à dicter leurs lois aux véhicules de commerce qui circulent dans les arrières pays.


À en croire les usagers de la route Bangui-Bouar, la situation est difficile dans les provinces il faut que le gouvernement trouve une solution rassurante pour leur sécurité « la situation que nous traversons est si difficile. Nous sommes des cultivateurs, chaque fois que nous quittons les provinces pour venir à Bangui la capitale pour vendre nos marchandises, on se confronte à d’énormes difficultés d’ordre routier sur les barrières.

On nous impose de faire la formalité et de payer de l’argent. On n’arrive pas du tout à comprendre ce qui se passe car la loi centrafricaine est claire sur le transit des marchandises mais en réalité, on vit le contraire ».
Les forces de l’ordre quant à elles, ballaient du revers de la main cette affirmation gratuite à leur égard puisque la RCA traverse encore un moment de turbulence avec la présence des éléments incontrôlés «il n’est pas du tout de la responsabilité des forces de défense ou de sécurité qui sont sur les barrières. Il est connu de tous que les groupes armés se transforment en bandits de grand chemin. Ils sortent ici aujourd’hui et demain ils disparaissent pour se positionner encore à un autre endroit et quand on se déplace, ils fuient pour se cacher en brousse. Nous menons des opérations à chaque occasion mais en réalité la situation est encore un peu difficile avec ces éléments incontrôlés», a indiqué la source.


D’autres sources venant des conducteurs a jeté l’anathème sur les forces armées. Tel est le cas des conducteurs de taxi motos qui, n’ayant pas supporté cette situation ont manifesté leur mécontentement le lundi à 15 kilomètres de la capitale sur l’axe Bangui-Damara.


Herman, un conducteur de moto a martelé que : « les militaires exagèrent. Ils nous dérangent chaque jour quand on quitte Bangui pour Damara on dépense 2500FCFA pour les formalités. Si on ne fait pas un geste, ils retirent les clés de nos motos alors que le soir, on rentre avec une maigre somme en main pour faire le versement pire encore nous qui conduisons, nous sommes des responsables, on a nos foyers à nous et sommes dans des maisons de location. Il faut que les ministères des Transports, de l’administration et du territoire puissent mettre les mains dans la patte pour régler ce problème qui mine la société centrafricaine de cette époque ».


La problématique de la mauvaise gestion et de considération font que le bas peuple paie les conséquences. Le gouvernement par le biais de l’exécutif doit s’en prendre à ces maux qui troublent la société centrafricaine. Qu’à cela ne tienne, la prise de conscience des Centrafricains à travers la volonté politique du Président de la République risque d’être en danger face à la politique des armes comme cela se pose en ce moment en Afrique de l’ouest.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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