Centrafrique : Que fait, au Tchad, maxime Mokom, le chef centrafricain des milices anti-Balaka?

Maxime MOKOUM est un officier centrafricain, coordonnateur militaire des maudites milices anti-balaka qui ont massacré des milliers de familles tchadiennes vivant en RCA. Il a mené le siège du quartier KM5, avec ses milices, armées de machettes, de coupe-coupe, de couteaux, ils ont brûlé, décapité des milliers de Tchadiens installés depuis des décennies en RCA.

Leur reprochant d’être des musulmans et qu’il fallait les faire disparaitre de la RCA. Maxime Mokom est aussi le neveu de l’ancien président François Bozizé, présent, lui aussi, au Tchad. On se rappelle que lors de son interview sur France 24, le Président du CMT avait reconnu la présence de Bozizé à Ndjamena en expliquant que l’Angola lui avait demandé de l’accueillir pour les négociations avec le gouvernement de Touadera. C’est une explication très peu convaincante quand on sait que Bozizé et son neveu Maxime Mokom, éventreur des femmes Tchadiennes, ont monté une rébellion sur la frontière et qu’ils séjournaient tous les 2 avec leur staff militaire au Sud du Tchad.

Quand on sait aussi que la Russie s’est bien installée en RCA, que la France est dans tous ses états et cherche à déstabiliser le pouvoir Touadera. Par conséquent, la présence du staff militaire de Bozizé à Ndjamena participe d’un projet contre la RCA. Personne n’ignore le rôle de l’armée tchadienne dans les nombreuses rébellions, coups d’état en RCA, téléguidés par Idriss Deby pour le compte de la France.

Aujourd’hui, ce qui est insupportable, ce qui est une insulte grave, ce qui constitue une honte, une faute pour le gouvernement du Tchad, c’est d’accepter la présence de ce grand criminel qu’est Maxime Mokom dont les miliciens enragés ont même arraché de leurs propres mains, le cœur de leurs victimes tchadiennes pour le manger devant les caméras (voir You tube).Tous les Tchadiens ont été meurtris de voir leurs compatriotes innocents être pris pour cibles et découpés à la machette. Le Tchad a envoyé des avions, récupérer ceux qui restaient, après avoir vu les leurs brûlés, déchiquetés.

Un appel à la solidarité nationale a été lancé et nombreux furent les Tchadiens à se lever pour aider, exprimant ainsi toute leur compassion. Et voilà que le grand bandit criminel recherché par la CPI depuis 2014, avec un mandat d’arrêt contre lui, mais aussi recherché par les forces de l’ONU en mission en RCA pour des crimes de génocide contre des populations civiles musulmanes, est installé à Ndjamena et nargue les familles de ses victimes. Le voilà, le monstre Maxime Mokom est parmi nous et nous défie. Comment les autorités tchadiennes, les mouvements citoyens ont-ils pu accepter -que des gens qui ont tué tant de familles tchadiennes, innocentes populations civiles, massacrées de la façon la plus horrible, à coups de machettes et brûlés vives parfois, même les enfants, les bébés n’ont pas été épargnés par ce Maxime MOKOUM et ses milices anti-Balaka, soient installés au Tchad.

Il est important que les associations qui aident à la réinsertion dees Tchadiens rescapés de la RCA, que toutes les autres associations humanitaires se mobilisent pour demander l’arrestation de Maxime MOKOM pour le remettre à la CPI. Nous ne pouvons pas regarder se pavaner ce criminel dans les grands hôtels de Ndjamena, lui dont les milices ont même bu le sang de leurs victimes tchadiennes éventrées.

Où est passée notre capacité d’indignation ? Au nom de tous les Tchadiens et Tchadiennes, hommes, femmes, enfants, personnes âgées assassinées ; toutes populations civiles non impliquées dans le conflit politique, nous devons réagir.

Maxime Mokom, officier militaire génocidaire, chef de l’aile, la plus dure des milices anti-Balaka, doit être arrêté par les autorités tchadiennes au nom de tous les Tchadiens traqués et massacrés par ses hommes et lui, à Bangui, Batangafo, Bangassou etc.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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