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06 février 2019 – 06 Février 2022 jour pour jour, les Centrafricains se souviendront encore de l’histoire ayant marqué le pays par un dialogue entre le gouvernement et les quatorze groupes armés. Les Centrafricains étaient pris en otage dans leur propre pays par des mercenaires en majeure partie étrangers sous les couleurs d’une guerre communautaire.
En 2016, le peuple a décidé de prendre une décision raisonnable en votant Touadéra à la présidentielle. Ce vote a accouché ce que tout le monde a connu : la signature de l’APPR-RCA suite à des négociations au Khartoum.
Il est connu de tous qu’en 2013, la RCA était sous le joug des éléments de la séléka dirigé par un homme fort qui aujourd’hui s’est converti en apôtre de paix Michel Djotodia. Mais après sa chute suite à une forte décision, un choix libre était laissé aux mercenaires de se retirer. De Nguendet à Samba Panza, le pays était dans un chaos total suite à la crise militaro politique. Il fallait alors trouver une solution salvifique.
L’armée était en faillite, un désordre total a vu le jour, la sécurité du pays était sous contrôle des éléments venus de l’extérieur pour prêter main forte à la RCA dans la crise qu’elle traversait. Mais avec la détermination et la volonté des Centrafricains, les élections législatives et présidentielles se sont déroulées dans la transparence avec la victoire de Faustin Archange Touadéra dans la grande satisfaction de la communauté nationale et internationale.
Touadéra arrivé au pouvoir, a mis l’accent sur la politique de la main tendue afin de permettre à tout le peuple de s’associer à lui pour reconstruire le pays. Les groupes armés à leur tour ne voulaient pas de cette idéologie et continuaient à semer la panique, en rendant la vie difficile aux Centrafricains.
Des personnes de bonne volonté ont décidé de profiter de la politique de Touadéra pour aider les rebelles à cesser le feu. Cela a conduit à la négociation de Khartoum et voilà l’APPR a vu le jour dont bientôt la RCA va encore célébrer son troisième anniversaire. Mais pour quel intérêt lorsque les groupes armés sont restés dans leur posture de soumettre le pays dans un climat de ni paix et de ni guerre ?
Nous allons retourner à la maison
Telle est le mot employé par Touadéra devant tout son peuple. Signé à Bangui en la date du 06 février 2019, les chefs rebelles étaient considérés en ce jour comme des rois alors qu’ils ont le sang des Centrafricains dans leurs mains. Mais chaque année, le gouvernement évalue la signature pour connaitre l’évolution.
Avec les nouvelles donnes politiques, il est bien que le gouvernement pense dans un premier temps à revoir la copie des célébrations qui se passent dans ce pays, après la journée des martyrs, qu’est-ce que le gouvernement a fait pour les élèves et étudiants après 43 ans ? La souffrance des élèves et étudiants a-t-elle baissé ?
Alors que le père de la nation centrafricaine Barthélémy Boganda est mort d’une manière tragique, qu’est-ce que le gouvernement compte faire en sa mémoire pour le bien du pays ? Et aujourd’hui si c’est pour l’APPR-RCA, le gouvernement va mettre en place une commission de fête et loisirs et faire déplacer les rebelles dans la Capitale afin de boire et danser sans se soucier de la mémoire des victimes.
L’heure n’est plus à ce stade car le gouvernement doit changer de technique pour foutre hors du territoire centrafricain les groupes rebelles qui se divisent en ce moment.
Les forces gouvernementales doivent être déployées sur le terrain car à force d’observer les règles de l’APPR-RCA, les rebelles profitent pour perturber le Centrafrique victime de plusieurs évènements.
Au demeurant, la RCA a signé plusieurs fois des accords avec les groupes armés, si nous prenons en compte les accords de Brazzaville et ceux d’ailleurs, le gouvernement doit sans doute battre le fer quand il est chaud pour recadrer les faits.
