Ces 6 femmes ont marqué la littérature africaine

Comme le souligne Hugo Bréant dans « De la littérature féminine africaine aux écrivaines d’Afrique », parler des écrivaines

Comme le souligne Hugo Bréant dans
« De la littérature féminine africaine aux écrivaines d’Afrique », parler des écrivaines africaines, c’est généralement mettre en lumière une exceptionnalité.


Bien que moins connue par rapport à ses auteurs masculins, la littérature Africaine possède elle aussi ses grands noms du côté des femmes.

1– Chimamanda Ngozi Achidie
Elle est sans doute l’un des phénomènes littéraires africains de ces dernières années. Son premier contact avec le monde de la littérature se fait en 2003 à travers « L’hibiscus pourpre » , un roman encensé par la critique et lauréat du Commonwealth Writers’ Prize en 2005.

2 – Fatou_Diome
Véritable « dissidente », Fatou décide elle même d’aller à l’école, chose peu courante pour l’époque et se passionne pour la littérature francophone. Cette passion l’amènera naturellement à s’essayer à l’art de l’écriture. En 2001, paraît « La préférence nationale« , un recueil composé de six nouvelles qui marque l’entrée de Fatou Diome dans le cercle des auteurs.

3 –Ken_Bugul
« Personne n’en veut », c’est le surnom qu’a choisi Marietou Mbaye pour signer ses œuvres. Ken Bugul est une romancière sénégalaise dont la carrière débute avec une trilogie aux allures d’autobiographie : « Le baobab fou » en 1984 puis « cendres et braises » et « riwan ou le chemin de sable » respectivement en 1994 et 1999.
Ce dernier roman qui conclut cette trilogie lui vaudra une reconnaissance mondiale en remportant le prestigieux Grand prix littéraire d’Afrique Noire de 1999

4 – Leonora Miano
Leonora, est une écrivaine camerounaise au parcours atypique. Elle « fait mal » dès le début avec son premier livre « l’intérieur de la nuit » qui est très bien accueilli par la critique et qui rafle à lui seul six prix dont le « prix du premier roman de femme » en 2006 et le « prix de l’excellence camerounaise » en 2007.

5 – Aminata Sow Fall
Aminata Sow Fall est née à Saint-Louis.
En 1976, elle publie son premier roman « le revenant », aux nouvelles éditions Africaines. Mais si le nom d’Aminata n’est pas inconnu à la plupart d’entre nous, c’est bien à cause de son roman paru 3 ans plus tard : « la grève des bàttu », qui lui a d’ailleurs valu le grand prix littérature d’Afrique noire en 1980.

6– Mariama-Bâ
« Une si longue lettre ». Le titre à lui seul suffit pour décrire l’ampleur de l’impact de ce livre sur la littérature Africaine. Même ceux qui ne l’ont jamais lu le connaissent au moins de nom. Et pour cause, on ne peut échapper à ce livre : il était omniprésent. Un roman culte et saisissant qui constitue pour moi l’un des meilleurs livres de littérature africaine de tous les temps.

Arborant un style et des thématiques différents, ces grandes auteures de la littérature Africaine possèdent néanmoins un point commun : elles brisent les tabous. Elles écrivent, et d’un seul trait tracent l’histoire entière.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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