Choléra, une maladie qui tue toujours en Afrique faute d’hygiène

Le choléra reste aujourd’hui une menace grave pour la santé publique dans de nombreux pays d’Afrique. Cette infection digestive aiguë est provoquée par une bactérie appelée Vibrio cholerae. Elle se transmet principalement par la consommation d’eau ou d’aliments contaminés, surtout dans les zones où l’hygiène et l’assainissement sont insuffisants.

La maladie se manifeste brutalement. Les malades souffrent de diarrhées abondantes, souvent décrites comme de « l’eau de riz », de vomissements intenses et de crampes musculaires. En quelques heures, la perte d’eau entraîne une déshydratation sévère. Les yeux s’enfoncent, la peau devient sèche et la tension chute rapidement, mettant la vie en danger. Sans traitement, le choléra peut provoquer la mort en moins de 24 heures.

Pour le diagnostic, les médecins se basent sur l’examen clinique et, si possible, confirment la présence de la bactérie dans les selles en laboratoire. Mais en période d’épidémie, la rapidité du diagnostic clinique reste essentielle.

Heureusement, un traitement efficace existe. La priorité est la réhydratation, soit par voie orale avec des solutions spéciales, soit par perfusion intraveineuse dans les cas graves. Les antibiotiques peuvent être utilisés pour réduire la durée et la gravité de la maladie, mais la clé reste la réhydratation immédiate.

La prévention repose sur des gestes simples : boire uniquement de l’eau potable, laver soigneusement les aliments, améliorer les conditions d’hygiène et d’assainissement. Dans certaines régions à risque, un vaccin oral est disponible.

Les complications sont graves si le malade n’est pas pris en charge à temps : déshydratation sévère, insuffisance rénale et décès. Pourtant, avec un traitement rapide, la majorité des patients peuvent être sauvés.

Daniel GABA DOVI (stagiaire)

Komla AKPANRI
Komla AKPANRI

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *