Cinq délinquants dont quatre présumés cybers criminels sont dans les mailles de la police nationale togolaise

La police nationale togolaise ne cesse de démanteler les réseaux de cambrioleurs, des cybers criminels et des délinquants qui mettent la vie dure à la population. Dans communiqué publié sur sa page Facebook, la police nationale togolaise indique avoir arrêté cinq délinquants dont quatre cuvées criminels, tous de nationalité nigériane.

suivons le communiqué

«Le 22 Juillet 2021, la Police Nationale a mis la main sur cinq (05) délinquants dont quatre présumés cybers criminels, tous de nationalité nigériane, et un présumé voleur de moto de nationalité togolaise.

S’agissant des cybers criminels de nationalité nigériane, ils ont été interpellés sur information dans une maison sise au quartier Adidogomé, pendant qu’ils se livraient à leur activité délictuelle sur leurs ordinateurs portables. De leurs propres déclarations, ils s’adonnent aux escroqueries à l’héritage et au love tchat, sous la direction du nommé KIZITO, leur patron, qui les a faits venir du Nigéria.

Quant au présumé voleur, il appartient à un réseau de voleurs de motos qui opère à Lomé en bande organisée.
Tout a commencé le 08 Juillet 2021, lorsque la Direction Centrale de la Police Judiciaire a reçu une plainte d’un citoyen pour vol de sa moto par trois individus, dont un conducteur de taxi-moto. Le plaignant déclarait s’être endormi après avoir consommé des boissons et biscuits offerts par ses agresseurs, et avoir, à son réveil, constaté avec effroi la disparition de son engin.

Les investigations ont permis d’identifier l’un des voleurs, le nommé AMOU K. et de l’interpeller deux semaines plus tard au quartier Légbassito, en possession d’une moto de marque HAOJUE non immatriculée. Interrogé, il a reconnu avoir commis ce vol avec deux de ses compères actuellement en fuite.
Ces individus, bien organisés, agissent selon un mode opératoire particulier et très élaboré.

Pour voler une moto à son conducteur, le nommé AMOU se positionne au bord d’une voie publique avec comme passager un de ses complices. Le troisième larron vient ensuite se placer à leur côté, se faisant passer pour un client attendant un autre conducteur de taxi-moto. Lorsqu’ils ciblent un engin neuf, le nommé AMOU invite son conducteur à l’aider en transportant le soi-disant client en attente, qu’ils présentent généralement comme un individu fortuné désirant faire des courses à Lomé.
Une fois qu’il se fait remorquer, ils effectuent ensemble quelques courses en ville avant de proposer un rafraichissement, en guise de récompense, à leur cible. Cette dernière, sans le savoir, accepte de se faire servir une boisson ou des aliments dans lesquels ils ont pris soin de mettre des substances dont les effets sont d’endormir leur consommateur. Quelques minutes plus tard, la victime s’assoupit, laissant sa moto à la merci des voleurs, qui par la suite se débarrassent des plaques d’immatriculation, modifient les numéros de châssis et de moteur, afin de produire une frauduleuse immatriculation.

Les services de police ont réussi à retrouver le véritable propriétaire de l’engin en possession du nommé AMOU au moment de son interpellation, qui a déclaré que sa moto lui a été volée le 12 juillet 2021 après un scénario similaire à celui que nous venons de vous présenter.

Tout est mis en œuvre pour traquer et interpeller les deux (02) complices en fuite.
Tous ces malfaiteurs seront présentés au Procureur de la République pour répondre de leurs actes.» déclare le communiqué publié sur la page Facebook de la police nationale togolaise.

La police nationale togolaise remercie la population pour leur collaboration et exhorte les conducteurs de taxis moto à plus de vigilance.

«La Police Nationale remercie la population pour sa collaboration et invite les conducteurs de taxi-moto à redoubler de vigilance dans l’exercice de leur métier. Ils doivent éviter de consommer des boissons ou des repas offerts par des clients inconnus.» indique la police nationale togolaise

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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