0076/HAAC/01-2023/pl/P
La contraception regroupe toutes les méthodes permettant d’éviter une grossesse non désirée après un rapport sexuel. Certaines protègent également contre les infections sexuellement transmissibles (IST).
Parmi les méthodes hormonales, la pilule contraceptive reste la plus utilisée. Les injections tous les trois mois, l’implant sous-cutané, l’anneau vaginal et le patch offrent aussi une protection efficace en bloquant l’ovulation.
Les méthodes barrières, comme le préservatif masculin ou féminin, le diaphragme ou la cape cervicale, empêchent la rencontre entre spermatozoïdes et ovule. Seuls les préservatifs assurent une protection contre les IST.
Le dispositif intra-utérin (DIU), sous forme de stérilet au cuivre ou hormonal, peut rester en place plusieurs années et offre une contraception longue durée.
Certaines personnes optent pour des méthodes naturelles, comme le retrait ou le suivi du cycle menstruel. Ces techniques restent toutefois moins fiables et présentent un taux d’échec élevé.
Enfin, les méthodes définitives concernent la ligature des trompes pour les femmes et la vasectomie pour les hommes. Ces interventions sont irréversibles et destinées à ceux qui ne souhaitent plus avoir d’enfant.
En cas de rapport non protégé, la contraception d’urgence constitue une solution. La pilule du lendemain doit être prise dans les 72 heures, tandis que le DIU au cuivre peut être posé jusqu’à cinq jours après le rapport.
Le choix d’une méthode dépend de l’âge, de l’état de santé, du projet de vie et du niveau de protection recherché. Les professionnels de santé recommandent de toujours se faire conseiller avant de prendre une décision.
Daniel GABA DOVI (stagiaire)