Robert Bourgi, ancien conseiller officieux de Nicolas Sarkozy pour l’Afrique, sur FRANCE 24 fait une révolution les élections présidentielles de 2010 en Côte d’Ivoire. Selon ce dernier le vrai gagnant de cette élection est l’ancien président Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara n’a jamais gagné.
« Quand Laurent est tombé et qu’il est allé à la Haye, j’en ai beaucoup souffert. Je suis complice d’une trahison. Les derniers moments de la Présidence de Gbagbo, je les ai vécus avec Nicolas Sarkozy. Laurent avait gagné les élections. Nous savons qu’il les avait gagnés. Le Président Nicolas Sarkozy me dit; il va falloir que tu appelles ton ami Gbagbo pour lui dire de partir, il aura un statut d’ancien Chef d’Etat . J’ai appelé Laurent. Laurent Gbagbo me dit ; tu diras à ton ami Sarkozy que je serai son Mugabé. J’ai fait le retour, Sarkozy a sauté de son fauteuil et a dit ; puisque c’est ça, je vais le Vitrifier»
Voici sa déclaration
La présidence de Gbagbo, je les ai vécues avec Nicolas Sarkozy. Et là, les choses se sont compliquées. Les élections sont là et Laurent avait gagné les élections. Nous savons qu’il les avait gagnées, comme Jean Ping les avait gagnées en 2016 à Libreville. Là, Gbagbo avait gagné les élections. Pas Ouattara. Le conseil constitutionnel a dit que c’était Laurent le vainqueur…. le président Sarkozy me fait venir à l’Élysée et il me dit, « Il va falloir que tu appelles ton ami Gbagbo et que tu lui dises d’accepter de partir. Il aura un statut d’ancien chef d’État, 30 millions CFA, voiture, escort. Et s’il veut, comme il est professeur d’histoire, on lui trouvera … et il pourra se déplacer à travers le monde. » Je lui dis, « Y a pas de problème. » Il me dit, « Va dans le bureau de Claude et tu appelles Gbagbo. » J’ai appelé Laurent. L’aide de camp, le colonel me l’a passée. Laurent Gbagbo me dit, « Alors Bob, comment va ? » Je lui dis, « Laurent, ça fait des années qu’on se connaît. Je te passe un message du président Sarkozy. Il te demande ceci, ceci, cela. » Ce que je viens de dire. Il m’a dit, « Tu diras à ton ami Sarkozy que je serai son Mugabe. Bob, je t’ai assez entendu. » Et il a raccroché. Et je suis allé dire à Sarkozy, il me dit, « Alors, comment ça s’est passé ? » Je lui dis, « Bon, voilà comment ça s’est passé. J’en suis malheureux. Il a bondi de son fauteuil. Puisque c’est ça, je vais le vitrifier. » Je lui dis, « Nicolas, s’il te plaît, s’il te plaît. Le Conseil constitutionnel a déclaré qu’il avait été élu. Il a dit, « Je vais le vitrifier, j’ai un mandat et je vais le faire. »
Que dire de ces affirmations, peut-être qu’il est sous influence russe ?