« Pendant la CAN, mon père avait peur que ça ne se passe pas bien pour moi. » c’est la révélation du sélectionneur des Éléphants de la côte d’ivoire.
« Le football en Côte d’Ivoire, c’est plus qu’une religion, et savoir que j’étais « responsable » de l’équipe nationale pour cette compétition lui a mis beaucoup de pression.
Ensuite, j’ai ressenti chez lui un grand soulagement et beaucoup de fierté. Il a vécu ce stress avec moi, peut-être même plus intensément que moi. Pourtant, j’étais sur place en Côte d’Ivoire, et lui à Nantes.
Voir son fils porter autant de responsabilités, c’était lourd à gérer. En Côte d’Ivoire, tout le monde vit à travers le football, tout le monde regarde, même les femmes, les enfants, et ceux qui ne sont pas forcément fans de foot. Lors d’événements comme la CAN, surtout à domicile, tout le peuple est concerné et suit.
Mon père craignait que cela ne se passe pas bien pour moi, que le fait de devenir intérimaire, de devenir numéro 1 pour la durée de la compétition, m’impose une pression énorme. Il avait évidemment peur pour moi. »