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Abidjan, 17 octobre 2025 — À quelques jours du scrutin présidentiel du 25 octobre, le gouvernement ivoirien a pris une décision radicale : interdiction totale des activités publiques des partis politiques pendant deux mois.
Un arrêté conjoint des ministères de la Défense et de l’Intérieur, signé le 17 octobre, suspend les meetings, les manifestations et tout rassemblement politique, invoquant des raisons de sécurité et de maintien du calme.
Cette interdiction s’applique à l’ensemble du territoire, à l’exception des événements directement liés à la campagne présidentielle. En clair, seuls les rassemblements autorisés par l’État pourront se tenir.
« Officiellement, c’est pour assurer la sécurité. Mais dans la rue, beaucoup y voient une manœuvre pour museler les opposants. »
Le gouvernement prévient : toute infraction à cette mesure sera sanctionnée. Dans un climat déjà tendu, cette décision suscite inquiétude et suspicion parmi les citoyens et les acteurs politiques.
Alors que le pays s’apprête à voter, le débat démocratique semble relégué au silence, et la pression monte à l’approche du jour J.