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Cotonou, décembre 2025 – La crise politique au Bénin prend une tournure régionale. Alors que le soutien des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) aux putschistes béninois est désormais confirmé, le Togo est de plus en plus cité parmi les États complices de cette manœuvre de déstabilisation.
Un accord militaire qui intrigue
Le 19 novembre dernier, lors de la visite du président Faure Gnassingbé à Moscou, le Togo et la Russie ont scellé un accord de coopération militaire. Or, la Russie est déjà alliée de l’AES, ce qui alimente les soupçons d’une collusion triangulaire.
Des insurgés en repli ?
Des informations récurrentes évoquent le repli de certains insurgés béninois vers le territoire togolais. Si l’hébergement de ces putschistes par Lomé reste à prouver, ces rumeurs renforcent les inquiétudes sur une possible complicité.
Un risque pour la sous-région
Si ces accusations se confirment, la position du Togo pourrait compromettre durablement les efforts de stabilisation en Afrique de l’Ouest, déjà fragilisée par les tensions entre l’AES et la CEDEAO.





