Crise israélo-palestinien/Sanctions économiques et diplomatiques, la proposition algérienne refusée à Riyad

Dans son édition de vendredi 10 novembre, TV5 Monde rapporte que les dirigeants arabes et musulmans réunis à Riyad, à l’occasion d’un sommet conjoint islamo-arabe extraordinaire portant sur les actions « barbares » de l’armée israélienne à Gaza, ont refusé la proposition de l’Algérie à certains pays « de rompre les liens économiques et diplomatiques avec Israël et de cesser d’approvisionner en pétrole ce pays et ses alliés ».

Une proposition qui ne pouvait qu’être refusée, selon les observateurs, tant de nombreux pays arabes et musulmans entretiennent des intérêts stratégiques et économiques avancés avec l’état hébreux. Pour ne citer que la Turquie, les échanges économique avec Israël s’élèvent, selon le bilan 2021, à 7.7 milliards de dollars. « Ce qui fait de la Turquie le 4e plus important partenaire économique d’Israël », rapportait le site Israël Valley, dans son édition du 17 août 2022.

Communiqué final

Le communiqué final du sommet a rejeté les arguments d’Israël selon lesquels ce pays agit en état de « légitime défense » et a exigé que le Conseil de sécurité de l’ONU adopte une résolution « contraignante » pour mettre fin à « l’agression » israélienne.

Il a également rejeté toute solution politique future du conflit qui maintiendrait la bande de Gaza séparée de la Cisjordanie occupée par Israël.

L’Arabie saoudite « tient les autorités d’occupation (israéliennes) pour responsables des crimes commis contre le peuple palestinien », a en outre déclaré le prince héritier Mohammed ben Salmane, à l’ouverture du sommet.

« Nous sommes certains que le seul moyen de garantir la sécurité, la paix et la stabilité dans la région est de mettre fin à l’occupation, au siège et à la colonisation », a-t-il ajouté.

Les dirigeants arabes et musulmans ont ainsi, condamné ce qu’ils ont qualifié les actions « barbares » des forces israéliennes à Gaza. Le sommet s’est déroulé dans un contexte de colère au Moyen-Orient et au-delà, contre les bombardements d’Israël dans la bande de Gaza, menés en représailles à l’attaque sans précédent perpétrée par le Hamas sur le sol israélien le 7 octobre. Cette attaque a fait environ 1.200 morts côté israélien, en majorité des civils, selon des chiffres officiels israéliens, alors que les bombardements sur Gaza ont tué plus de 11.000 personnes, dont une majorité de civils, selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas.

Le commentaire :

Commentant cette proposition algérienne refusée par les dirigeants arabes et musulmans, la journaliste et auteur Mouna Bekkis écrit :

« Le travail d’une diplomatie est de produire des solutions réalistes qui prend en compte tous les paramètres (stratégiques, économiques) et qui satisfait tout le monde. Ce n’est pas un concours de discours populistes»

Source Ma Revue De Presse DZ

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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