Crise Niger – Bénin: le général Tiani refuse de recevoir un envoyé de Patrice Talon

Le ministre béninois des Mines, Samou Seidou Adambi, a déclaré à sa descente d’avion ce mercredi, qu’il n’a pas été reçu à Niamey, par le général Tiani Abdourahamane, Président du Niger. Adambi était porteur d’un message du Président Patrice Talon, mais cette rencontre n’a pas eu lieu en marge de la session du comité inter-États de pilotage du projet Pipeline à Niamey.


« J’étais également porteur d’un message du président de la République, son excellence Monsieur Patrice Talon à son homologue frère nigérien le général Tiani Abdourahamane qui n’a pas voulu me recevoir pour donc prendre ce message là. », a déclaré Samou Seidou ADAMBI, ministre béninois des Mines à sa descente d’avion à Cotonou, ce mercredi 29 mai 2024.


L’absence de cette rencontre entre le ministre Adambi et le général Tiani pourrait être interprétée comme un signe palpable du refroidissement des relations entre les deux pays. En effet, le Niger et le Bénin traversent une crise diplomatiques qui ne cesse de s’aggraver. Niamey qui garde ses frontières fermées, affirme qu’il y a des bases étrangères sur le sol béninois qui formeraient des terroristes pour la déstabilisation du Niger. Des accusations rejetées par le gouvernement béninois, à travers son porte-parole, qui a invité à son tour les autorités nigériennes à des vérifications sur le terrain.

« Une base militaire n’est pas une aiguille dans une botte de foin quand même. Le Premier ministre peut déployer les moyens satellitaires qu’il veut avec ses alliés militaires du moment pour vérifier si on a une base militaire », a laissé entendre le porte-parole du gouvernement béninois.
Le ministre Samou Seidou ADAMBI était officiellement à Niamey dans le cadre de la session du comité inter-États de pilotage du projet Pipeline qui s’est tenue dans la capitale nigérienne.


Le projet de pipeline, qui vise à faciliter le transport de pétrole du Niger vers le port de Cotonou, est un enjeu stratégique pour les deux nations. Il est censé renforcer les infrastructures énergétiques et économiques dans la sous-région.


Source : Beninweb

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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