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À Dakar, sept jeunes hommes âgés de 22 à 35 ans ont été interpellés dans la nuit du 8 au 9 décembre 2025 à Almadies, un quartier habituellement paisible de la capitale sénégalaise. D’après la police, ils s’étaient réunis dans un appartement pour célébrer l’anniversaire de l’un d’entre eux.
Mais une dénonciation anonyme les accusant d’être homosexuels a conduit les forces de l’ordre à intervenir et à les placer en détention. Les policiers affirment avoir découvert sur place des préservatifs, du lubrifiant et des parfums intimes, des éléments qu’ils présentent comme des « indices » à charge.
Au Sénégal, les relations entre personnes du même sexe sont criminalisées et passibles de peines pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison. Les autorités vont plus loin dans ce dossier en ajoutant l’accusation « d’association de malfaiteurs », une qualification qui pourrait entraîner des sanctions encore plus lourdes.
Cette affaire ravive le débat sur les droits LGBTQ+ dans un pays où la législation demeure particulièrement stricte et où les arrestations liées à l’orientation sexuelle continuent de susciter de vives réactions.





