De quelle maladie souffre la femme de Will Smith qui a causé la gifle lors des oscars?

On a entendu beaucoup l'affaire de will Smith sur les réseaux sociaux, que Chris Rock s'est moqué de la maladie de la femme de son ami.

On a entendu beaucoup l’affaire de will Smith sur les réseaux sociaux, que Chris Rock s’est moqué de la maladie de la femme de son ami. Mais de quoi souffre réellement la dame. On va en parler

Il s’agit de la perte des cheveux, alopécie. Si de nombreuses personnes pensent encore que la perte de cheveux est un phénomène exclusif aux hommes, ce n’est pourtant pas le cas. L’alopécie touche aussi les femmes et affecterait environ 16% d’entre elles. Plus précisément, cette maladie se caractérise par une perte conséquente de cheveux mais aussi parfois de poils sur le corps. Elle peut provoquer un dégarnissement partiel ou total du cuir chevelu.

L’alopécie est une maladie auto-immune qui cause une perte des cheveux (modérée ou sévère) provisoire ou définitive

Pour rappel, une chute de cheveux est considérée comme anormale au-delà d’une perte de 100 cheveux par jour.

De manière naturelle, tout individu peut perdre entre 20 et 100 cheveux par jour, avec des variations saisonnières parfois importantes. Dès lors que les cheveux ne repoussent pas et que des plaques dégarnies apparaissent sur la tête, on est alors en présence d’une alopécie. C’est donc un “dégarnissement” partiel ou total du crâne, voire du corps tout entier. Cette maladie est due à une défaillance du système immunitaire et peut toucher indifféremment l’homme, la femme et l’enfant

Statistiques

Elle concerne environ 15 % des hommes à l’âge de 20 ans, 30 % à 30 ans, et un sur deux à 50 ans. Globalement elle concerne beaucoup moins les femmes puisqu’on estime que 20 % d’entre elles sont atteintes d’alopécie à l’âge de 40 ans.
Ce pourcentage est plus important quand on ne considère que les femmes noires.

Un fait bien triste

L’alopécie, un problème pour de nombreuses femmes noires
En fait, ce sont les modes de coiffage qui sont à l’origine de ce problème récurent chez de nombreuses femmes noires. En efffet, si aujourd’hui la mode du cheveu naturel s’est massivement répendue sur tous les continents, elle vient contrefaire des décennies de pratiques qui visaient à tirer ou à lisser les cheveux des femmes noires. L’étude menée par les universités américaines de Brown et Harvard, les Afro-Américaines le démontre. Il s’agissait alors pour de nombreuses femmes noires de correspondre à des standards de beauté qui ne correspondaient pas à leur nature et surtout à la nature de leurs cheveux. Ayant cherché à avoir des cheveux tirés, lissés, elles les ont perdus.

Le cas Jada pinkett

C’est en 2018 que Jada Pinkett Smith a révélé l’alopécie dont elle souffre. Dans son cas, il s’agit bien d’une maladie auto-immune du système nerveux qui est source fréquente de calvitie chez les femmes. A cause de la maladie qui accélère la perte des poils et des cheveux, la comédienne a choisi de se raser le crâne.

C’était terrifiant quand ça a commencé. J’étais sous la douche un jour et j’avais juste des poignées de cheveux dans les mains et je me suis dit : “Oh mon dieu, est-ce que je deviens chauve ?”

En 2016, l’étude des universités américaines qui portait sur 5600 femmes noires, avait permis d’établir que 47,6% d’entre elles connaissaient de telles de chutes de cheveux.

Quand consulter

En cas de symptôme d’une alopécie, il est important de consulter car ce problème esthétique et psychologique peut aussi être le premier signe d’une pathologie sous-jacente. Si cela est le cas, le traitement de cette pathologie sous-jacente permet généralement d’éliminer l’alopécie. Et si aucune cause n’est retrouvée, les traitements varient selon qu’on l’on soit une femme ou un homme

Traitements

Si une femme est atteinte d’alopécie, plusieurs traitements lui seront proposés :

un traitement hormonal d’anti-androgènes (s’il n’y a pas de contre-indications du médecin) ;

des soins locaux peuvent être appliqués mais leurs effets sont limités ;

la chirurgie ;

la prise de compléments alimentaires ;

la mésothérapie (micro-injections locales de produits divers).

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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