Ethiopie: L’ONU demande la libération de neuf membres de son personnel détenus

Le Porte-parole adjoint du Secrétaire général des Nations Unies, Farhan Haq, a fait savoir qu’une note verbale avait été adressée au ministère éthiopien des Affaires étrangères, pour exiger leur libération immédiate.

Au moins neuf employés locaux des Nations Unies ont été arrêtés dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, a fait savoir mardi, l’Organisation internationale, appelant les autorités éthiopiennes à les libérer immédiatement.

Farhan Haq, Porte-parole adjoint du Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a déclaré qu’une note verbale avait été adressée au ministère éthiopien des Affaires étrangères pour exiger leur libération immédiate.

Dans des déclarations accordées à la presse, le responsable onusien, a fait savoir que des membres du personnel relevant de l’Organisation internationale à Addis-Abeba, ont rencontré leurs « collègues détenus ».

À cet effet, des sources diplomatiques aux Nations Unies ont déclaré, – sous couvert d’anonymat -, que parmi les employés locaux détenus, certains « ont été emmenés de chez eux à Addis-Abeba ».

Lundi, le Porte-parole officiel du Secrétaire général, Stéphane Dujarric, avait déclaré aux journalistes que les Nations Unies comptaient actuellement 2398 employés locaux et 1077 employés internationaux en Éthiopie.

Le même jour, l’ONU avait averti que « le conflit en Éthiopie a atteint des proportions désastreuses, et menace de faire sombrer le pays dans la guerre civile », suite à l’escalade du conflit entre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et le gouvernement éthiopien.

Le 4 novembre 2020, des affrontements ont éclaté dans la région du Tigré entre l’armée éthiopienne et les rebelles du TPLF, après l’entrée des forces gouvernementales dans la province, en représailles à une attaque contre une base militaire, avant qu’Addis-Abeba n’annonce le 28 du même mois que l’opération de « maintien de l’ordre » a pris fin par le contrôle de toute la région.

Des rapports font état de violations continues des droits humains au Tigré, où des milliers de civils ont été tués alors que des centaines de milliers ont été déplacés par le conflit, dont plus de 60 000 personnes ont cherché refuge au Soudan.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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