Études et travail en France : le rêve d’une étudiante algérienne vire au cauchemar

Le rêve vire au cauchemar pour une étudiante algérienne en France. Partie pour poursuivre son cursus avec le net espoir d’accéder à un avenir meilleur, celle-ci s’est retrouvée livrée à elle même. Après avoir eu sa licence, au bout d’un long et lourd sacrifice, elle n’arrive pas à décrocher un travail compatible avec ses études. Elle pousse un véritable coup de gueule dans un témoignage publié sur les réseaux sociaux.

Des centaines de bacheliers et d’étudiants algériens partent chaque année en France pour poursuivre leurs études. Ils fuient ainsi le pays en quête d’un avenir meilleur. Mais, tous ne réussissent pas leur pari et certains d’entre eux voient leurs rêves se briser.

C’est le cas de cette jeune fille qui vient de partager son expérience à travers un message publié mercredi 12 avril sur Facebook. Un message de désespoir en fait dans le lequel elle pousse « un coup de gueule » pour reprendre son expression.


A l’instar donc de plusieurs de ses compatriotes, elle a rejoint la France pour étudier en s’inscrivant dans une université. Elle a dû, pour subvenir à ses besoins, exercer ce qu’elle qualifie de « sous métier », à savoir le nettoyage. Pour elle, ce n’était que conjoncturel. Mais sa situation n’a pas changé après avoir décroché sa licence.

« J’arrête, j’en ai marre »

« Je travaille dans le nettoyage, j’ai une licence, j’ai décidé d’arrêter par ce que j’en ai marre. Ce n’est pas parce que je dénigre ce boulot, mais j’avais fait des études. Je me suis dit, c’est juste pour une période et là je me retrouve à le faire pour des années, j’en peux plus », écrit-elle en effet dans son témoignage.

Pour elle, « c’est la société française qui veut ça, qu’on le veuille ou pas ». Elle affirme cependant que ce « sous métier » lui a permis de renouveler son titre de séjour « et de vivre aussi ». C’est déjà ça.

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Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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