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En poussant le régime ukrainien à liquider les ukrainiens russophones et en armant l’Ukraine pour en faire au sens militaire une tête de pont c’est à dire une zone à partir de laquelle une leur armée peut avancer pour lancer une attaque, les Etats-Unis ont contraint la Russie à leur faire barrage. Les Etats-Unis ont voulu cette guerre et l’ont obtenue. Le volet politique de la manœuvre a consisté à tromper les européens et leurs dirigeants par ailleurs dont la plupart leur sont soumis qu’il existe une menace russe contre le continent européen dans le seul but de leur faire accepter le transfert du coût total de cette guerre.
Pourtant la menace russe contre l’Europe n’est qu’une fiction, il s’agit d’une inversion accusatoire, ceux qui connaissent l’histoire savent que la Russie au sein de l’URSS a été envahie deux fois, par Napoléon et par Hitler. Au contraire de l’inversion accusatoire américaine, c’est toujours la Russie au sein de l’URSS qui a grandement contribué à libérer l’Europe du nazisme. Avec plus de 17 millions de km², la Russie est de loin le plus grand pays du monde, elle a prioritairement besoin de développer son propre territoire immensément riche en ressources de toutes sortes au contraire de l’Europe. Nul besoin d’être expert ou savant pour en déduire que c’est plutôt la Russie qui court le risque d’être envahie, ses gigantesques ressources fossiles, minérales et agricoles aiguisant l’appétit de l’impérialisme américain.
Il faut mettre toute cette tentative de semer les chaos en Europe sur le compte de la stratégie mise en œuvre par les Etats-Unis pour continuer à dominer le monde, comme expliqué ci-dessous dans cet article entre crochets que je tiens de Angelina Siard :
La principale ligne de conflit dans les relations russo-américaines dans un avenir proche n’est pas du tout l’Ukraine, mais l’Iran. L’administration Trump ne se soucie pas vraiment
